Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »

Démarrage de la PlayBook : BlackBerry ID obligatoire

Surprise au premier lancement, la PlayBook est aux petits oignons pour son propriétaire.

Un assistant de configuration s’initialise après une généreuse minute nécessaire à l’amorçage. On a vu plus véloce comme mise en route.

Si le système nécessite d’être mis à jour, il s’exécutera comme un grand et redémarrera. Condition sine qua non à la réussite de l’entreprise, disposer d’un réseau sans fil à portée et s’y connecter.

La visite guidée qui débute a surtout pour but d’associer un éventuel smartphone BlackBerry (dans le cas présent, le Bold) à la PlayBook.

L’étape est facultative, mais dans l’éventualité d’une utilisation complète de toutes les fonctions à disposition, ne pas apparier un smartphone BlackBerry se révèle hautement rédhibitoire.

De nombreuses applications ne tourneront pas sans l’aide d’un mobile connecté en Bluetooth.

Triste réalité qui condamne le particulier à réfléchir à deux fois avant d’acheter une Playbook seule.

Dans ce cas de figure, les substituts aux applications BlackBerry Messenger, Contacts et Mail existent, mais pallient-ils réellement le vide laissé par un smartphone qui fait tant défaut ?

Passage obligé, la création ou, pour qui est déjà inscrit sur le service, le renseignement d’un BlackBerry ID. Si l’on refuse d’en fournir un, la tablette reste désespérément muette. Bienvenue dans le monde fermé de Research in Motion.

Une fois surmonté cet accroc de taille, le démarrage s’effectue à la vitesse grand V. Tout ne dépend alors plus que de la compréhension de l’utilisateur.

En fin de processus, deux tutoriels présentent les fonctions de base de BlackBerry OS. On y découvre que ces larges bords noirs ne sont pas là par hasard.

Eux aussi sont tactiles, à l’image de ce que HP propose avec son nouveau TouchPad.

(Lire la suite page 4 : l’interface)