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Test Canon ImageFormula P-215 : permis de scanner

CaptureOnTouch : un pilier logiciel

Surprenante de simplicité, la suite logicielle CaptureOnTouch épargne à l’utilisateur les longues minutes d’incompréhension de rigueur face à tant d’interfaces graphiques si austères.

La plupart des options de configuration se définissent par le biais d’un simple slider à deux positions.

Améliorer le contraste ? Supprimer l’arrière-plan ? C’est oui ou c’est non, moyennant une segmentation toutefois appréhendée en cinq sec, entre un mode automatique et un paramétrage manuel.

Dans le premier cas, CaptureOnTouch orchestre de lui-même la numérisation, de A à Z, sans solliciter l’utilisateur. Idéal pour les tâches ponctuelles.

L’heure venue d’insérer des documents, l’épaisseur maximum recommandée (1,5 millimètre) est malheureusement à prendre au pied de la lettre, tant les plus fines des fiches cartonnées tendent à s’encastrer dans le couloir d’entraînement, un symptôme caractéristique de ces mini-scanners.

Un bourrage papier est si vite intervenu que l’on hésite à jouer la surcharge, quitte à numériser par sections grâce à une option dédiée.

La d’un mode « document long » corrige un tant soit peu le tir. Le recours à cet artifice logiciel permet de composer, à l’appui de plusieurs cycle de numérisation, un seul fichier aux airs de panorama, jusqu’à un mètre de long, en dépit d’une largeur limitée à 21,6 cm.

Dès lors, une simple pression sur le bouton frontal déclenche l’acquisition. A noter que son équivalent logiciel s’avère plus flexible, étant donné que ledit bouton frontal n’est apte à remplir qu’une seule fonction, sans possibilité d’en mémoriser plusieurs, comme c’est le cas sur les scanners de Kodak.

En revanche, le consensus fait foi quant à la diversité des options d’enregistrement.

Outre le mode de capture (noir et blanc, teintes de gris ou 24 bits), la résolution (de 150 à  600  dpi) et le format de page (éventuelle mise à l’échelle ; attention à bien faire concorder avec le type de document en entrée), le redressement automatique des images apporte une certaine valeur ajoutée à l’ensemble.

Pour un usage plus avancé, la suppression des couleurs, très agressive même à de faibles seuils, est à manipuler avec précaution.

Même constat pour le contraste et la luminosité (respectivement 7 et 256 niveaux), à n’employer qu’en cas de force majeure, tant il en résulte une saturation quasi systématique de l’image.

Plus appropriées aux annotations manuscrites, les quelques améliorations applicables aux blocs de texte cantonnent globalement leurs services aux caractères les plus distinguables, à savoir les grosses polices et les majuscules d’imprimerie.

Si les éléments de la page se fondent dans un ensemble déroutant au regard, l’accentuation des bords ou la suppression de l’arrière-plan (efficace en monochrome ou teintes de gris ; sombre dans les tons rouges ; clair dans les verts) s’imposent comme les recours à privilégier.

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