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Test Canon ImageFormula P-215 : permis de scanner

Conclusion : on a toujours besoin d’un plus petit que soi

Médiateur inopiné d’une dématérialisation qui entraîne tant bien que mal dans son sillage des laissés-pour-compte dénommés PME, l’ImageFormula P-215, sans parvenir à concilier en tous points les intérêts divergents du papier et du format numérique, s’impose comme une valeur sûre dans l’optimisation de tout process documentaire.

A 299 euros HT, ce dispositif garanti 2 ans avec retour atelier et intervention sur site est sensiblement plus onéreux que le commun des scanners à plat ou partie intégrante des imprimantes multifonction.

Pour autant, son gabarit en fait un poids plume habilité à multiplier les déplacements, sous le bras ou dans l’attaché-case du salarié nomade.

Dans cette lignée, l’implémentation, en mémoire morte, d’un écosystème quasi intégral de numérisation, affranchit l’utilisateur des contraintes liées à l’exercice de la mobilité.

Indépendamment du système d’exploitation auquel il est confronté, le P-215 conserve cette vélocité, affichée telle une image de marque, si tant est que tout un chacun sache n’avoir recours à la couleur qu’en de rares occasions.

En outre, si l’appareil fait des prouesses en matière de consommation électrique et d’enveloppe thermique, son système d’auto-alimentation porte à confusion. Canon aurait été bien inspiré d’inclure en standard l’adaptateur secteur qui, bien que facultatif, s’avère salvateur lorsque le temps est compté.

A trop déplorer l’absence d’un bac de récupération des feuilles, à manifester un ressenti excessivement négatif à l’encontre de ces bourrages papier bien trop fréquents et de cette reconnaissance optique sans grande valeur, l’utilisateur, déçu de prime abord, éclipserait presque l’efficacité globale du produit.

En d’en oublier ce foisonnement de services annexes, à tel point que le raisonnement relèverait nécessairement de l’absurde. Qu’on se le dise, Canon, loin de s’investir d’une mission, a le mérite de proposer aux petites structures une solution empreinte de simplicité et de modularité.

Points positifs

  • Gabarit adéquat l’exercice de la mobilité
  • Consommation énergétique réduite
  • Nuisances sonores négligeables
  • Polyvalence de l’écosystème logiciel CaptureOnTouch
  • Compatibilité multisystèmes
  • Nombreuses options d’acquisition et de correction ultérieure
  • Efficacité de la numérisation en monochrome ainsi qu’en tons de gris
  • Connecté à Evernote, Google Docs et Sharepoint
  • Tarif propice à un retour sur investissement

Points négatifs

  • Pas de bac de récupération des documents
  • Auto-alimentation biscornue
  • N’inspire pas forcément la solidité
  • A le bourrage papier facile
  • Fonctionnalités limitées de l’interrupteur frontal
  • La couleur n’est pas son fort
  • OCR anecdotique

Note indicative : 15/20

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