Test HP Folio 13 : le nec plus ultrabook ? (bonus vidéo)

Conclusion : au boulot les ultrabooks

Ne lui reviendra ni le titre de compagnon à tout faire, ni même celui de baroudeur.

Reste que si le Folio¹³ fait dans la normalité, il parvient toutefois à taper dans le mille : le voici avenu comme l’ordinateur idéal des cadres accoutumés à leur bureau, mais amenés à effectuer de temps à autre des déplacements.

Raboté à 699 euros TTC dans sa configuration de base chez certains revendeurs, cet ultrabook remplacerait volontiers un PC portable traditionnel s’il n’était cette épineuse fiabilité, un terrain sur lequel HP ne s’est pas nécessairement forgé une réputation à son avantage.

En outre, restera à considérer le distinguo, même minime, entre les deux déclinaisons du Folio¹³. Le modèle ci-présenté est un Folio¹³-2000, plus onéreux que le Folio13-1010ef, de l’ordre de 200 euros.

Sur cette dernière version, le lecteur de cartes disparaît au même titre que la puce TPM. L’OS est Windows 7 Home Premium.

Mais la configuration d’ensemble demeure et avec elle, cette impression d’inachevé.

A 1,5 kg sur la balance, le Folio13 n’est ni foncièrement léger, ni démesurément lourd. Son léger embonpoint (18 mm) contribue à renforcer ses allures mastoc. De même, le système s’avère réactif et l’autonomie, excellente.

Un bon point s’il n’était cette évolutivité zéro : processeur soudé, batterie non amovible, RAM limitée aux 4 Go livrés en standard… et que dire de ces options (e-SATA, Kensington, Displayport, etc.) qui manquent à l’appel quand bien même elles tomberaient sous le sens ?

Dommage, car les forces en présence comptent l’USB 3.0, un HDMI 1.4 compatible 3D, une sortie son de bonne facture et un modèle de clavier rétroéclairé.

Il est pourtant si simple de retomber dans ses travers. Témoin ce pavé tactile qui inspire la colère plus qu’une quelconque solidité et cet écran brillant à jeter aux orties.

Points positifs