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Test iGo City : tout passe, tout lasse, même les casques

A l’épreuve du quotidien

Son smartphone dans la poche, un baladeur dans l’autre, voire la tablette ou l’ordinateur portable dans la sacoche, le salarié mobile lambda affronte parfois les transports en commun et autres déplacements professionnels en musique.

Or, les appels impromptus sont monnaie courante. Plutôt que de raccrocher au nez du correspondant ou s’emmêler les pinceaux dans une indescriptible précipitation génitrice d’un enchevêtrement de câbles, la configuration idéale suggère une permutation sans effort entre écoute et conversation.

Pour plus de commodité, iGo y ajoute une touche salvatrice qui remplit brillamment son office : la réduction des bruits extérieurs, fonctionnalité dont la mise en action requiert l’activation d’un interrupteur situé côté oreille gauche.

Le choix d’une solution matérielle libère de toute contrainte liée aux terminaux mis en jeu dans la restitution sonore et offre au City une compatibilité sans frontières.

Plus dommageable, l’impression dominante au sujet de cette interrupteur est celle d’une fragilité exacerbée, doublée d’un cliquetis particulièrement désagréable, notamment lors du port du casque (phénomène de résonance).

Au catalogue des déceptions, une amplitude limitée des branches d’ajustement (2 centimètres de chaque côté) condamne presque les tours de tête les plus conséquents.

Les derniers préparatifs exécutés, les ultimes réglages appliqués avec la minutie que tout un chacun doit à ces appareils faits pour exercer dans la durée, on touche à l’épreuve fatidique de l’écoute.

Avant même de juger du rendu dans son ensemble, la surprise entrevue dans le brouhaha d’un couloir de métro se confirme en musique : l’isolation phonique fonctionne à merveille, jusqu’à un volume minimal.

Les 18 dB indiqués sur la fiche constructeur sont sans conteste au rendez-vous d’un microcosme auditif garant d’un calme bidirectionnel. A savoir que l’on peut aisément augmenter le volume sans déranger ses voisins.

Quant à la qualité audio à proprement parler, son appréciation relève forcément d’un paramètre subjectif : chacun voit midi à sa porte et la logique veut que l’ouïe n’y déroge pas.

Le consommateur lambda soucieux d’entretenir ses aspirations mélomanes n’y portera guère attention. Quoique dans cette échelle tarifaire, les performances, au même titre que les prix, peuvent varier du simple au double.

Pour statuer en toute impartialité, ITespresso.fr a joué la carte de l’éclectisme, avec un smartphone Nokia Lumia 800 (2011), un netbook Medion Akoya E1210 (2009, carte son 2.1 intégrée), une tablette Android générique (2010) à base de Tegra2 et un système orienté audiophile.

En l’occurrence, une platine pour vinyles BST-PR80 avec cellule universelle Shure M97XE, le tout relié à une table de mixage basique (BST-MR45AT, point faible de cet assemblage de circonstance) munie d’un amplificateur phono et d’une sortie casque de pré-écoute.

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