Test iGo City : tout passe, tout lasse, même les casques

Conclusion : tout passe, tout lasse, même les casques

A l’image d’un verre à moitié plein que d’autres percevront comme à moitié vide, le paradoxe de la perception joue un rôle déterminant dans l’appréciation d’un casque qui remplit sa mission autant qu’il n’essuie un cuisant échec en d’autres termes.

iGo a-t-il pour autant loupé le coche, voire le train d’une modernité en manque de repères, alors que les dispositifs à enveloppe reprennent du poil de la bête ? Pas vraiment.

A l’instar du consommateur lambda à la recherche d’un compagnon économique pour son baladeur saura, le salarié mobile constamment collé au bout du fil saura à juste titre relativiser les quelques incohérences esthétiques, fonctionnelles et sonores qu’il imputera au City.

Les amateurs de styles musicaux riches en fréquences basses sauront passer leur chemin et laisser le champ libre aux oreilles friandes d’un son si cristallin qu’il en est presque froid.

Et qu’importe les inclinations personnelles, force est de reconnaître à iGo une ingéniosité certaine à la fabrication, mêlant légèreté et modularité dans un châssis en phase avec une modernité dans laquelle il s’inscrit de fait, ne serait-ce que de par son appellation aux accents citadins.

Robuste, confortable et endurant, ce casque offre un remarquable niveau d’isolation face aux agressions extérieures. La restitution d’un large spectre de fréquences s’allie à la commodité du microphone intégré pour offrir un condensé de performances à un tarif respectable.

Reste que la solidité de certains éléments contraste avec des transducteurs dont le grincement fait écho à la fragilité de composantes telles que le câble jack et ce micro intégré « à la Fisher Price ».

Venu conquérant, iGo a très certainement mesuré le chemin qu’il lui reste à accomplir avant de vaincre. Mais son galop d’essai, en plus d’offrir un bol d’air à un marché si saturé qu’il est en pleine asphyxie, accouche d’une alternative économique à des appareils globalement plus onéreux.

Points positifs