Test Logitech Keyboard Case : un clavier qui aseptise les styles

Mise en place : les doigts dans le nez

Comme à l’accoutumée, tout se déroule dans les paramètres Bluetooth. Une fois associé à l’iPad, le Keyboard Case valide l’appairage définitif par la saisie d’un code d’association aléatoire, à quatre chiffres.

Petite contrariété qui mérite tout de même mention, une réinitialisation du Bluetooth est nécessaire pour amorcer la procédure de détection.

A l’usure plus qu’à l’usage, l’empirique donne raison à qui initie la liaison sans fil avant de poser la tablette dans l’emplacement réservé à cet effet.

Le procédé inverse s’avère bien plus contrariant, tant il implique une gymnastique des doigts ou un rapide tour de mains pour activer, à l’aveugle, l’interrupteur de mise en marche et le bouton poussoir annexe.

L’espace vide qui se dégage alors à l’arrière recentre l’iPad et assure par là même sa stabilité. De plus, l’arrière de la coque, en cas de glissement impromptu, remplit idéalement son office et bloque la course de l’ensemble pour éviter d’éventuels dommages à la tablette.

Quant à la fixation à proprement parler, on s’étonne qu’une si fine couche de plastique semi-durci puisse soutenir sans faille le poids de la bête (600 grammes), notamment en mode paysage.

En effet, placée à la verticale, la tablette fait bien moins corps avec son hôte, si bien que le vide qui en résulte est des plus disgracieux.

Convaincant, l’ensemble, dépourvu de pièces mécaniques, bénéficie en théorie d’une durée de vie inestimable. Il se manipule de surcroît sans grand risque de chute. On n’hésitera donc pas à multiplier les déplacements et les utilisations sur les genoux.

La page de l’ergonomie tournée, le retour à la réalité fonctionnelle impose une pression exagérée sur l’interrupteur à glissière destiné à la mise en marche, quand le bouton annexe ne sert qu’à établir une fois pour toutes la connexion avec un iPad 2.