Test Microsoft Hardware for Business : la visioconférence mention bien

Conclusion : l’idylle pas tout à fait divine

A tout concept son extravagance, fût-elle des plus insoupçonnées. Quitte à essuyer les critiques, Microsoft s’essaie à l’innovation et préfère la dénomination du héros en charpie à celle de l’immune poltron.

Sans toutefois déroger à nombre de conventions bien établies dans le monde de la visioconférence, le couple détonant qui unit, pour le meilleur et pour le pire, LifeCam et LX-6000, joue la carte d’une démarcation bienvenue qui lui octroie une aura singulière.

Doués d’une intégration logicielle idéale avec l’écosystème Lync, webcam et casque-micro se plaisent dans l’art des oxymorons, alliant la discrétion à l’originalité ; la sobriété à la fantaisie.

Pour autant, la résultante est cohérente : le confort est au rendez-vous dans l’exercice de la conversation instantanée. Doté de généreux transducteurs à la tenue idéale, le LX-6000 restitue agréablement les fréquences aiguës et s’en tire avec les honneurs à l’autre extrémité du spectre.

Quant au microphone intégré, en dépit d’une télécommande aux abois, il épargne à l’interlocuteur les craquèlements et autres nuisances sonores si souvent légion avec de tels dispositifs.

Le recours à la stabilité de l’interface USB n’y est pas étrangère. Même constat pour la caméra, dont le rendu, sans tutoyer le summum au vu du gabarit de l’ensemble, s’affiche au beau fixe jusqu’en résolution 1280 x 800.

Dans cette lignée, balance des blancs et mise au point automatique excellent dans leurs arts respectifs. C’est moins évident pour cet anecdotique flash et cette correction hasardeuse d’exposition.

En parallèle, les quelques aberrations colorimétriques ne sauraient passer inaperçues. Et cet arbre de cacher tant bien que mal la forêt d’une multitude de tares disséminées çà et là.

Aux abonnés absents, l’hypothétique circuit d’isolation sonore passe le témoin à une housse de rangement indigne de Microsoft.

La liberté d’ajustement limitée du fait d’une rigidité exacerbée, la fragilité des câbles de connexion ajoute un énième point noir à un tableau aux airs d’idylle un peu trop tôt décrétée comme seule vérité d’un ensemble inégal.

Points positifs