Virtualisation : comment les éditeurs prennent la vague

On comprend que la virtualisation repose sur un empilage de couches additionnelles, qui suscite de nouveaux défis: assurer les performances et leur régularité, s’adapter aux nouvelles machines virtuelles, permettre et faciliter une facturation pertinente, etc.

Ce sera l’enjeu de partenariats technologiques forts, concernant toute la filière informatique: matériels, systèmes d’exploitation, logiciels, hyperviseurs, prestataires… Des applications élaborées, dès leur phase de conception, pour le parallélisme et la virtualisation, c’est le sens des objectifs DSI (Dynamic Systems Initiative) de Microsoft, l’éditeur d’Hyper-V (l’hyperviseur lancé à la suite de Windows Server 2008).

Interopérabilité et évolution de la virtualisation nourrissent les travaux de la DMTF (Distributed Management Task Force) comprenant notamment: AMD, BMC, Dell, EMC, HP, IBM, Intel, Microsoft, Novell, Sun, VMware…

L’informatique hébergé

Face à la multiplication des ressources (physiques, virtuelles, mobiles…), la virtualisation promet, à l’instar de la stratégie Fossa de Novell, la gestion centralisée de l’informatique distribuée.

En fin de compte, le « datacenter dynamique » devrait se parer des avantages de la virtualisation, notamment en terme de taux de disponibilité, continuité de service et plan de reprise d’activité (PRA), investissements et coûts d’exploitation (TCO), consommations et nuisances, surface occupée au sol, flexibilité et temps d’installation, automatisation des tâches, sécurisation du système d’information, maintenance, administration centralisée…

Cependant, une autre forme de virtualisation est en train de modifier profondément l’économie du traitement de données: l’informatique hébergée. IBM lui consacre déjà six centres en Europe, les Blue Cloud.

La dématérialisation hébergée, sous forme de cloud computing, SaaS (Software as a Service) ou ISP (Internet Service Provider), va-t-elle supplanter la virtualisation locale de l’informatique d’entreprise?