Pour gérer vos consentements :

AppStore : Apple justifie ses méthodes de validation des applications iPhone

En outre, d’autres applications soumises à Apple se trouvent dans une zone grise, qui oblige la firme de Cupertino à lancer des recherches pour se renseigner sur leur possible caractère délictueux.

Phil Schiller cite l’exemple de cette application permettant de tricher au casino. « Nous avons dû nous pencher sur les lois américaines et internationales pour voir ce qui était légale et ce qui ne l’était pas, et quelles étaient les procédures judiciaires auxquelles s’exposaient Apple ou les clients en cas d’utilisation de cette application ».

Assurer la satisfaction du consommateur pour protéger son business model

Au final, Phil Schiller explique qu’Apple n’est qu’un simple revendeur, qui souhaite apporter le meilleur de ses produits à des clients qui non seulement ont payé leur terminal iPhone ou iPod Touch, mais font aussi le choix d’accéder à des applications payantes. D’où l’obligation pour Apple d’assurer une certaine prestation commerciale, dénuée de fausse note (et de bogues).

En s’assurant une pleine satisfaction client, Apple tient à protéger son business model mis en place avec l’AppStore. En effet, pour chaque application payante vendue et téléchargée, la firme de Cupertino s’octroie 30% du prix de vente, les 70% restants sont reversés au développeur.

Il n’en reste pas moins que certains développeurs ne font plus confiance à Apple, en premier lieu Joe Hewitt, chargé de développer l’application Facebook pour l’iPhone et qui a décidé de jeter l’éponge, en expliquant qu’il n’était pas d’accord avec les méthodes de validation d’Apple.

« Ce processus de validation établit un terrible précédent pour les futures plate-formes de distribution de logiciels ; bientôt, les censeurs vont commencer à investir la vie de tous les développeurs », a-t-il expliqué il y a quelques jours au site Techcrunch.com.

A lire également sur ITespresso.fr : Dossier spécial : L’effet iPhone 3G S

Page: 1 2

Recent Posts

Office 2024 : ce qu’on sait de la prochaine version

Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…

2 mois ago

Microsoft Teams : comment fonctionne le double usage « pro-perso »

Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…

2 mois ago

GenAI : comment choisir une solution « prête à l’emploi »

Les offres d'intelligence artificielle générative (GenAI) "prêtes à l'emploi" sont nombreuses et proposent une variété…

2 mois ago

Sora : comment fonctionne le nouveau modèle text-to-vidéo

OpenAI, l'inventeur de ChatGPT, lance un nouveau modèle text-to-vidéo qui impressionne par sa qualité. Appelé…

3 mois ago

GenAI : qui peut accéder à Gemini (ex Bard) ?

Google a officialisé le lancement de Gemini, le nouveau nom de son outil de GenAI.…

3 mois ago

Windows Server 2025 : zoom sur 6 fonctionnalités majeures

Windows Server 2025 est attendu...cette année. Au delà du modèle de paiement à l’usage, via…

3 mois ago