Archos cède à l’appel des tablettes hybrides

Diversifier l’offre de tablettes

Pour autant, le souffle de la Kindle Fire s’est imposé comme le catalyseur d’un revirement stratégique d’envergure.

« Nous proposerons bientôt des tablettes Android à partir de 50 euros ; 70 euros pour un écran à technologie capacitive », a déclaré Henri Crohas.

« Il y a un véritable marché pour ces produits qui remplissent les attentes de nombreux utilisateurs. »

Le catalogue s’enrichira en parallèle d’une gamme « Elements » que représentera la ligne Cobalt, certifiée Google.

Le modèle à 7 pouces s’affichera à 129 euros ; 149 euros pour une 8 pouces et 199 euros la 10 pouces.

Mais la véritable innovation résidera en l’émergence d’une dixième génération G10 métamorphosée et rebaptisée pour l’occasion G10XS.

Derrière cet acronyme, un format eXtra-Slim : à 7,6 millimètres d’épaisseur, le gabarit est digne des tablettes de Toshiba, qui figurent parmi les plus fines du moment.

Cette prouesse tient à l’implémentation d’un châssis maison, préféré au Gorilla Glass (près de 2mm à lui seul en comptant le film aluminium).

En l’occurrence, il s’agit d’une armature en acier insérée dans un plastique surmoulé et surmontée d’une feuille d’acier de 0,1mm.

Plus remarquable encore, et c’est un tournant dans l’histoire d’Archos : à l’image des Transformer d’Asus, les tablettes G10 embarqueront un clavier amovible, sans charnière mécanique, qui fera également office de support.

Replié tel un netbook, l’ensemble excelle en finesse, avec 12 millimètres, selon Henri Crohas.

Et l’intéressé de conclure son discours sur une note ambitieuse : « cette affaire peut nous amener à mordre sur le marché des ordinateurs portables. Dans cette optique, nous allons d’ailleurs fabriquer progressivement des écrans plus grands. »

Au chapitre Windows 8, Archos affirme être au rendez-vous et se réjouit de cette compatibilité avérée avec la seule architecture en vigueur dans son écosystème : ARM.