Ceci pose plusieurs problèmes essentiellement d’ordre culturel :
• La maitrise de la communication externe : La communication écrite est traditionnellement validée par la hiérarchie. Ce qui anéantit toute possibilité de réponse réactive et de dialogue sur une communauté.
• L’étendard du devoir de réserve (voir définition Wikipedia) : « couvercle hiérarchique » ou « devoir de réserve », les fonctionnaires ne sentent pas à l’aise pour s’exprimer publiquement dans le cadre de leur fonction.
• La mise en avant de certains agents : mettre sous le feu des projecteurs un agent plutôt qu’un autre rompt le collectif auquel tiennent les fonctionnaires.
Ces freins sont cependant à relativiser. D’une part, la nouveauté et l’inconnu associés à ce changement sont sources de résistance. D’autre part, il existe déjà des situations où les agents sont amenés à prendre la parole en public et à animer un débat avec les habitants lors, par exemple, de comités consultatifs ou de concertations.
Mais il s’agit d’échanges verbaux, même s’il y a généralement des comptes-rendus formalisés à posteriori…
Il faudrait raccrocher l’appréhension des réseaux sociaux à d’autres bases culturelles des collectivités afin de rendre l’évolution possible :
• Le développement du « Mode projet » : Une évolution managériale ou organisationnelle très présente dans les collectivités. Mener une concertation ou animer un débat peut être considéré comme un projet, avec un périmètre, un objectif. Le chef de projet possède une lettre de mission et réfère à un comité de pilotage. Dans ce contexte, son animation peut être déléguée à un agent sans remettre en cause les principes de fonctionnement structurels.
• Valorisation des agents : Mettre en avant certains de ses agents contribue du point de vue managérial, à les valoriser. La confiance accordée, la responsabilité associée à la mission, constitue des leviers de motivation.
• Proximité du service public : Développer le Dialogue citoyen contribue fortement à créer de la proximité avec les citoyens, valeur partagée au sein de la fonction publique.
Probablement des règles à inventer pour appliquer le dialogue sur Internet au débat démocratique
La majorité des espaces d’expression se fait sous couvert de l’anonymat. Cela pose tout un tas de problème de responsabilité et de débordements à maitriser.
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