Pour gérer vos consentements :
Categories: Mobilité

Arnaud Rayrole (Useo) : Quelle appropriation des réseaux sociaux par les collectivités locales ?

Mais au-delà de ça, dans un contexte démocratique, ne doit-on pas imposer que les débats se fassent à visage découvert ?

Les espaces de dialogue étant les prémices de réseaux sociaux territoriaux, la question de l’identité numérique est un point crucial. Il n’y a pas de solution évidente a priori entre une identité affichée (et donc responsable) et un anonymat protecteur.

Afficher son identité et décrire son profil pour exprimer son point de vue permet aux autres d’évaluer le crédit, les motivations mais également de se projeter à la place de la personne ou de se reconnaitre.

Autoriser l’anonymat permet de traiter des sujets plus intimes et de protéger les minorités d’opinions. Certains voudront également conserver leurs opinions estimant qu’elles pourraient interférer avec leurs relations professionnelles ou de voisinage.

La FING avec son programme Identités Actives a fait éclore des projets intéressants de Tiers de confiance en charge de collecter les données concernant l’identité et le profil.

Cette solution offrirait un compromis intéressant, laissant la possibilité à chacun de décider de la part d’information de son identité qu’il rend public.

A chaque collectivité de se créer sa propre courbe d’expérience

Les collectivités auront du mal à résister à la pression des réseaux sociaux. Et à trop tarder, elles risquent d’en pâtir. Comme souvent, avec le temps et l’accumulation d’expériences dans des collectivités voisines, l’investissement à réaliser sera de plus en plus élevé pour rattraper son retard, et moins payant.

En quelque sorte, aujourd’hui, il y a un droit à l’erreur, et c’est en marchant qu’on avance. Celles qui débutent acquièrent une courbe d’expérience et un capital à travers l’évolution des pratiques internes et de leur relation avec les habitants.

L’étude « Dialogue citoyen : la voie/x légitime des collectivités sur Internet », présentée lors des dernières Assises des TIC à Marseille (24-25 juin), est à télécharger gratuitement sur le site d’Useo.

Biographie
Arnaud Rayrole a fondé Useo (www.useo.fr) en octobre 2005. Ce cabinet de conseil spécialisé dans l’assistance opérationnelle à la conduite de projets TIC travaille auprès du secteur public (collectivités locales (villes, départements), ministères, instituts, universités, centres hospitaliers) et de grands comptes. Useo se distingue par son investissement dans l’étude de l’état de l’art des solutions du marché et la déclinaison de méthodologies « conseil » adaptées aux spécificités des projets TIC.

(Cette tribune n’engage que son auteur et aucunement la rédaction ITespresso.fr)

Page: 1 2 3 4

Recent Posts

Threads est lancé en France : comment l’utiliser

Annoncé comme le challenger de X, le nouveau réseau social Threads est disponible en France.…

5 mois ago

PME, comment profiter du « Diagnostic Cybersécurité » ?

Dans le cadre du dispositif « Cyber PME », le Gouvernement relance le « Diagnostic…

5 mois ago

Messagerie instantanée : pourquoi le gouvernement veut en finir avec WhatsApp et consorts

Une circulaire de Matignon exige que les membres du Gouvernement et des cabinets ministériels installent…

6 mois ago

Kyutai : comment Xavier Niel veut créer un leader mondial de l’IA

Avec la création de Kuytai, le fondateur et président du groupe Iliad veut placer la…

6 mois ago

Microsoft Surface : le support étendu à six ans

Une extension de support s'applique aux tablettes Surface mises sur le marché à partir du…

6 mois ago

Cybersécurité des PME : 3 recommandations pour éviter les attaques

Plus de la moitié des PME françaises ont été victimes d'un incident de cybersécurité mais…

6 mois ago