Licence globale : non merci
Jamendo a enterré la hache de guerre avec la Hadopi (surtout face à sa réorientation « vers la prévention au lieu de la répression« ) mais la plate-forme alternative de musique reste favorable à une refonte du droit d’auteur pour l’adapter à l’ère numérique.
« Il ne faut pas laisser les négociations entre les mains des gestionnaires des ayants droits [les majors, ndrl] », considère Pierre Gérard.
« Les ayants droit [les artistes] ont souvent servi d’alibi à des changements contraires à leurs intérêts. »
Au contraire, « la révolution numérique doit apporter des réflexions de fond sur le droits d’auteur. Par exemple, les exclusivités n’ont plus vraiment un sens à l’heure d’Internet, la protection des brevets, ou la protection du droit d’auteur sur des dizaines d’années après la mort de l’artiste [sont des pistes de réforme à explorer]« .
Pour finir, le co-fondateur de Jamendo s’oppose à la licence globale, inscrite au programme du Parti socialiste pour la course à l’Elysée (et qui a le soutien de Martine Aubry).
« La licence globale va poser un problème de répartition de l’argent, qui est déjà très difficile aujourd’hui », commente Pierre Gérard.
« Certains artistes ne parviennent pas à prouver la diffusion de leurs titres et n’arrivent pas à toucher d’argent. »
Rendre obligatoire la licence globale ne serait pas forcément la meilleure solution…
« Ce serait injuste de faire payer ceux qui n’écoutent pas de musique. »
Vraiment pas la panacée ?
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