Impression sans fil : Lantronix xPrintServer vise les terminaux iOS dont l’iPad

Il y a foule au chevet de l’impression sans fil

Arrivé au rendez-vous avec dans son escarcelle un argument d’universalité, xPrintServer peut prétendre se singulariser sur le marché qu’il vise. Mais passé iOS, le gros des systèmes d’exploitation est malheureusement mis au rancart.

Les utilisateurs d’Android devront se rabattre sur des solutions intégralement logicielles. Les acteurs sont légion sur ce segment, avec en tête de liste le pionnier Google Cloud Print.

Cet écosystème avait ouvert le bal en 2010 et s’était imposé comme l’un des premiers à établir un lien entre applications et imprimantes, au moyen d’une API et d’étroites concertations avec les constructeurs afin qu’ils élaborent des dispositifs compatibles sans requérir d’ordinateur.

Apple a creusé le concept en parallèle avec AirPrint, suivi comme son ombre par HP et son noyau ePrint, popularisé auprès du consommateur à l’été 2011, lorsque la tablette numérique TouchPad connut un bref apogée dû à sa liquidation.

Epson a également mis ses billes dans l’impression sans fil, pour iOS, Android, BlackBerry, Windows et Mac OS.

Mais son service propriétaire iPrint n’est compatible qu’avec quelques appareils de la marque, essentiellement les séries de laser WorkForce et de jet d’encre Stylus Office.

Un constat qui s’applique tout autant à Mobile Print, fruit de la maison Dell et dernier arrivé sur la plate-forme Google Pla. C’était le 10 mai dernier.

Un point commun à toutes ces solutions : chaque imprimante se voit allouer une adresse de courrier électronique unique liée au cloud et vers laquelle sont envoyés les documents à coucher sur papier.

Le concept du fax, mais sans composer de numéro.