Pour exister face à l’offre abondante de pure players tels Amazon, Apple ou Google en matière de Smart TV, M6 remodèle son service Replay, l’adapte aux exigences des annonceurs et l’inscrit dans la convergence des écrans connectés (PC, tablettes, smartphones, téléviseurs).
La publicité ciblée devient ainsi l’un des pans de l’expérience télévisuelle interactive que prône le président du directoire Nicolas de Tavernost.
L’intéressé applique la démarche à la plate-forme M6 Replay, dont la dernière version dévoilée ce 5 juillet va constituer « un nouveau champ expérimental de ressources complémentaires« .
Une sorte de poisson-pilote qui ne devrait dans un premier temps générer qu’une infime part des revenus que la chaîne tire du marché publicitaire : soit de 3 à 4% d’une somme estimée à 600 millions d’euros sur l’exercice 2012.
Mais il s’agissait essentiellement de s’aligner sur la percée de la TV connectée (3 millions de foyers français en sont équipés au dernier pointage, selon Médiamétrie (1er trimestre 2012)) aux dépens du canal traditionnel et répondre par là même à une forte demande en ce sens de la part des annonceurs.
M6 souhaite ainsi mettre à profit l’évolution du poste de télévision conventionnel vers l’ère du tout numérique et, sinon la communion, tout du moins le rapprochement qui s’orchestre vis-à-vis des ordinateurs et des terminaux mobiles.
L’offre de contenus s’étoffera en parallèle avec le service « Devant ma TV », qui permettra de commenter des programmes directement sur les réseaux sociaux et de reprendre la lecture d’un flux sur n’importe quel appareil…
… Mais aussi de prendre part à des sondages ou de consulter des produits et pratiquer le téléachat. En outre, cet écosystème, de par sa flexibilité, contourne certaines lois qui proscrivent la promotion du cinéma ou encore de l’édition à la télévision.
« On ne va pas s’en priver« , résume Nicolas de Tavernost dans les colonnes de l’AFP.
M6 aura néanmoins fort à faire face aux pure players. Tout particulièrement la Google TV, deuxième du nom, qui s’apprête à traverser l’Atlantique pour poser ses valises au Royaume-Uni le 16 juillet, prélude à un tour d’Europe qui la verra investir la France à la rentrée.
Intel lui-même a affiché des ambitions sur ce terrain. La firme de Santa Clara souhaiterait dépasser son office historique de fabrication de composants pour prendre intégralement en main la confection d’un set-top box.
Ce boîtier tout-en-un inclurait notamment des technologies de reconnaissance faciale. Une aubaine pour la publicité ciblée, dont l’avènement semble inéluctable. A la clé pour le téléspectateur, des bouquets télévisuels moins onéreux.
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