Principal acteur concerné par ces bouleversements : « l’opérateur historique » PMU a pris acte de la prochaine brêche qui sera faîte à son monopole d’Etat. « Nous acceptons résolument l’ouverture des jeux sur Internet », déclare Bertrand Belinguier, P-DG du PMU.« Mais le fait d’exprimer des préoccupations ne veut dire forcément qu’on est contre. »
Bertrand Belinguier est en phase avec le gouvernement sur la dimension « d’ouverture maîtrisée ». Celle-ci doit assurer « l’équilibre financier » de la filière hippique (le PMU y contribue déjà fortement), proposer une« fiscalité identique » à tous les futurs opérateurs agréés et un« taux de reversement important » aux joueurs afin de les fidéliser.
Autres points essentiels soulevés par le PMU : la nécessité d’une régulation forte exercée au niveau de l’Etat et l’objectif de réduire le nombre de sites illégaux accessibles depuis la France (on en recense 2000).
Zeturf : « La répression ne marche pas »
La parole est donnée à Zeturf. Malgré leurs points de friction au niveau judiciaire (ce qui ne les a pas empêché de manger à la même table lors de la pause-midi du colloque), son directeur général Emmanuel de Rohan-Chabot adhère à de nombreux principes défendus par le PMU : principe du pari mutuel « tant que la transparence est garantie »,« attachement » au financement de la filière hippique, « traçabilité » des opérations…
Le représentant de Zeturf estime que la question du taux de redistribution des gains est important (il devrait être supérieur à 85% pour limiter « la concurrence déloyale de sites localisés dans des paradis tropicaux »). Il évoque aussi la « protection des joueurs contre les addictions ».
« Pour que cette ouverture soit un succès, nous devons créer une activité contrôlée, légale et contributive », résume Emmanuel de Rohan-Chabot. En revanche, il se démarque du PMU à propos de la manière de lutter contre les opérateurs illégaux de sites de jeux en ligne. « La répression ne marche pas. Les Etats-Unis ont essayé, ils ont échoué », commente le DG de Zeturf.
Unibet : la reconnaissance conditionnelle des licences acquises
Le groupe européen Unibet, spécialisé dans les paris sportifs et les jeux d’argent et coté depuis 2004 à la Bourse de Stockholm, a lui aussi bien préparé son intervention.
Lui aussi a fait la une des « potins people » sur les jeux en ligne : en octobre 2007, Petter Nylander, PDG d’Unibet, a été arrêté aux Pays-Bas puis livré à la justice française en vertu d’un mandat d’arrêt européen. La Française des Jeux avait porté plainte pour violation de son monopole sur les paris en France. « Cela va mieux », tempère Christophe Dhaisne, « d’ailleurs, Petter Nylander est dans la salle ».
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