Jon Tetzchner (Opera) : « Il est évident que Google Chrome s’attaque à Microsoft »

De plus, à l’instar de Mozilla, Opera Software est partenaire de Google et propose son moteur de recherche par défaut dans les différentes instances de son navigateur, Opera « desktop » comme Opera Mobile et Mini. De plus, les deux entreprises collaborent autour de la technologie Gears, l’interface de travail en mode déconnecté de Google.

Microsoft : « Pas de commentaires sur les produits conccurents »

De son côté, Apple n’a pas souhaité apporter de commentaires à l’arrivée de Chrome. Safari, dont la version 3 affiche enfin la stabilité attendue sur Windows, sera-t-il soufflé par le décollage de Chrome? Le choix par défaut du navigateur d’Apple par les afficionados de « la Pomme » devrait préserver Safari de la tornade Google. Lequel n’envisage pas moins de développer une version de Chrome pour Mac OS X.

Microsoft, qui doit se sentir particulièrement visé, ne commente pas non plus l’actualité. « On ne fait pas de commentaires sur les produits de la concurrence« , répond un porte-parole de Microsoft France. Sauf que derrière Chrome, se profile plus qu’un navigateur doué pour supporter les applications en ligne.

Une stratégie déjà mise en oeuvre à grande échelle par Microsoft avec son moteur d’applications riches Silverlight et Windows Presentation Foundation (ex-Avalon), la spécification graphique de .NET 3.0 et environnement d’exécution des pages Web.

Une stratégie entièrement focalisée autour de la plate-forme système et non sur le Web (que l’on pourrait considérer comme l’autre plate-forme à en croire Google). Windows signera-t-il la chute de Microsoft ?

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