Mon Entreprise En Ligne : Google pousse les PME françaises à ouvrir une vitrine Internet

MEEL : ouvert aux auto-entrepreneurs

Le dispositif de Mon Entreprise En Ligne se veut « souple et ouvert » (pas d’obligation de souscription, pas d’engagement de durée).

Et il est gratuit pendant un an ((nom de domaine personnalisé, l’hébergement et l’outil de création du site).

Ensuite, il faudra s’acquitter d’un abonnement de cinq euros par mois (hors taxes).

Soyons précis : il s’agit essentiellement d’un dispositif de « visibilité sur Internet ».

MEEL n’inclut pas d’initiation gratuite au commerce électronique (absence de plate-forme de paiement mise à disposition), précise Marc Schillaci, P-DG fondateur d’Oxatis.

En revanche, les adeptes de Meel bénéficieront du savoir-faire d’Oxatis en termes de référencement naturel sur le moteur de Google.

Le dispositif est ouvert à toutes les entreprises, quelles que soient leurs statuts juridiques (à raison d’un site Web estampillé MEEL par société). Et la porte est ouverte aux auto-entrepreneurs.

L’objectif serait d’afficher la création de 50 000 sites Web mais l’échéance n’a pas été précisée.

Le gouvernement parraine cette initiative, qui colle à la volonté d’Eric Besson (ministre en charge de l’Economie numérique) « d’accélérer la diffusion des TIC dans les entreprises ».

Lors de la conférence de presse Google-SFR-Oxatis, c’est Frédéric Lefebvre, en qualité de secrétaire d’État, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation qui est intervenu.

Il apprécie également cette initiative du trio d’acteurs télécoms-IT qui prolonge le chantier gouvernemental de la « simplification de la règlementation pour les PME ».

Des annonces sont prévues dans ce sens vendredi.