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Ondes radios et téléphonie mobile : « aucun lien néfaste établi pour la santé », selon l’OMS

Ondes radios et mobilité : poursuivre les efforts de recherche

Néanmoins, dans une volonté de lever tous les doutes (est-ce vraiment possible ?), les travaux de l’OMS ne s’arrêtent pas là. Il faut suivre à long terme l’usage du téléphone mobile.

« L’absence de données (…) sur des périodes dépassant 15 ans justifient que de nouvelles recherches soient menées sur l’utilisation des téléphones mobiles et les risques de cancer du cerveau. En particulier, compte tenu de la popularité récente du téléphone mobile chez les jeunes. »

L’OMS « a encouragé de nouvelles recherches pour ce groupe d’âge ». Plusieurs études portant sur les effets potentiels sur la santé des enfants et des adolescents sont en cours. Notamment le projet, baptisé MobiKids et financé par l’Union européenne. Il a vocation à « étudier le risque de tumeurs cérébrales lié à l’utilisation du téléphone portable dans l’enfance et l’adolescence ».

Au niveau de son calendrier sur ce thème, l’OMS compte procéder à « une évaluation formelle des risques sanitaires de l’exposition aux radiofréquences » d’ici l’horizon 2012.

Mais, dès 2011, on devrait disposer d’une étude sur « le potentiel carcinogène des téléphones mobiles » émanant du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC, rattaché à l’OMS).

Néanmoins, l’OMS fournit quelques conseils généraux de précaution pour éviter des désagréments en fonction des situations : favoriser des kits « mains libres » pour passer des appels par mobile (le niveau d’exposition aux champs électromagnétiques est beaucoup plus faible dans ce cas qu’en tenant son téléphone portable près de son oreille), éviter de téléphoner au volant (risque accru d’accidents de la circulation routière) et interdire son usage dans les hôpitaux et à bord des avions (interférence entre divers signaux de radiofréquence), consulter quand c’est possible les limites d’exposition aux radiofréquences pour les utilisateurs de téléphones portables (DAS ou Débit d’Absorption Spécifique, mention obligatoire dans les réseaux de distribution de produits télécoms en France).

Financement : pouvoirs publics et acteurs télécoms dans la boucle
Le financement de l’étude Interphone est intéressant à décortiquer pour lever tous soupçons de collusions avec le monde des opérateurs télécoms. Le financement global s’élève à 19,2 millions d’euros : 5,5 millions d’euros proviennent de sources industrielles (dont 3,5 million d’euros du Mobile Manufacturers Forum (MMF) et de la GSM Association).  Le reste du financement a été apporté par la Commission européenne (3,74 millions d’euros) et de sources nationales et locales (9,9 millions d’euros au total) dans les pays participants. Rappelons que 13 pays ont participé à cette étude : Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Finlande, France, israël, Italie, Japon, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suède

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