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Protection vidéos : YouTube veut rassurer les ayants droit en France

Une empreinte numérique unique, baptisée Content ID, est alors attribuée à ce contenu. Grâce à cette méthode d’identification, la plate-forme est capable de reconnaître automatiquement les vidéos mises en ligne par un internaute qui comportent des séquences, même partielles, des oeuvres protégées.

Mais le retrait de la vidéo violant le droit d’auteur n’est pas la seule solution que peut envisage le propriétaire des contenus utilisant Content Manger. « Il est tout à fait possible de définir des règles d’usage associées aux contenus protégés », explique Eric Tholomé.

La possibilité d’autoriser et de monétiser sa vidéo protégée

Mais l’ayant droit peut aussi choisir de l’autoriser tout en suivant son utilisation (Est-ce que la vidéo est modifiée ? A-t-on rajouté de la musique, des images ? Certaines séquences ont-elles été supprimées ?), ou de la monétiser en y affichant des liens publicitaires, afin de générer des revenus supplémentaires. Cette dernière option est pour le moment uniquement valable pour les partenaires commerciaux de la plate-forme.

Ces partenaires jugent d’ailleurs que, bien souvent, le blocage d’une vidéo n’est pas forcément la meilleure solution. Laisser ce type de contenus sur YouTube peut même leur être profitable. Ils peuvent ainsi toucher une plus large audience, en dehors des moyens de distribution classiques (CD, DVD, télévision), avoir des retours et les avis des internautes qui ont regardé la vidéo sur YouTube et ainsi mieux cibler ce qui plaît à leur public.

L’inscription à Content Manager, qui est gratuite, permet d’ailleurs d’accéder à des rapports de performances qui analysent l’usage des contenus sur YouTube. Ces rapports statistiques font ressortir le nombre de fois où la vidéo a été vue et classent ls vidéos les plus populaires si l’utilisateur en a autorisé plusieurs. Ces informations permettent également d’établir des données démographiques (sexe, tranche d’âge) et géographiques, avec une cote de popularité par pays.

En bisbille avec l’INA

En conflit avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA) en France, YouTube cherche à démontrer que son système d’empreinte numérique est aussi efficace que possible pour protéger les ayants droit avant que des vidéos violant le droit d’auteur n’apparaissent sur le site.

L’INA, de son côté, souhaiterait élargir à d’autres plates-formes, dont YouTube, son propre format de gestion de contenus, baptisé Signature. Dailymotion, Wat.tv ou encore Canal+, ont déjà adopté cette technologie de protection.

Seul souci : l’outil Signature mis en place par l’INA n’est pas gratuit pour Dailymotion. YouTube aurait donc une raison supplémentaire de ne pas vouloir installer sur son portail ce système d’empreinte numérique…

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