Risc Group veut grandir dans les services managés destinés aux PME

Sur la partie télécoms, Risc Group se positionne comme un « opérateur d’opérateur ». Un statut qui lui permet de monter des réseaux de communication unifiée pour le compte de ses clients.

Il commercialise une plate-forme IP Centrex (externalisation des services de téléphonie) et procède au déploiement de la téléphonie sur IP.

Parmi ses clients figurent des enseignes comme Score Game (distributeur de jeux vidéo), Damart (textile) ou Nature & Découvertes (produits pour le bien-être). En tout, il revendique l’installation de 15 000 postes ToIP.

La carte de la proximité

Sur le volet infogérance, Risc Group s’appuie sur des espaces informatiques loués dans des data centers situés à Paris, Lyon et en Suisse. « Nous pouvons accueillir tout le système informatique d’un client et procéder à un plan de reprise d’activité », assure Guillaume Lefebvre.

Le rachat d’Ornis, survenu il y a deux ans, lui a facilité la tâche pour monter en puissance sur cette activité qui regroupe désormais 1500 clients.

L’activité de fournisseur de services en ligne pour les entreprises est la plus prospère. Ainsi, Risc Group met à disposition de ses clients des plates-formes Microsoft Exchange 2007. Avec 30 000 utilisateurs recensés, il serait le numéro trois dans ce domaine en France derrière Orange Business Services et Jet Multimédia.

Autre corde à son arc : la sauvegarde en ligne. Avec ce pan de services IT fondés sur la solution Tivoli Storage Manager d’IBM, Risc Group serait leader sur ce crédo en Europe.

Risc Group a monté un réseau de partenariats stratégiques pour compléter son savoir-faire. Par exemple, le prestataire IT français s’appuie sur McAfee sur le volet sécurité des postes de travail, sur Cisco pour les problématiques réseaux et CheckPoint pour le volet des pares-feux.

Fort d’un réseau de 35 agences locales, Risc Group et son effectif de 500 personnes jouent la carte de la proximité.

Le groupe ne cache pas ses ambitions de renforcer son influence dans ses secteurs d’activités en Europe, en laissant la porte ouverte à des éventuelles opérations de croissance externe en Espagne, Belgique ou le Royaume-Uni.