Test Logitech Tablet Keyboard : un complément de choix pour l’iPad

Un confort certain à l’utilisation

Proéminent à bien des titres, mais idéalement intégré au châssis, l’interrupteur de mise en marche inspire la confiance : il est solide, discret et son code-couleur traditionnel (vert / rouge) rappelle à l’utilisateur dissipé que la remise au placard ne s’effectuera pas sans un astucieux glissement qui désactivera les communications radio.

Confronté à un iPad, le dispositif ne tremble pas et s’affiche dans le menu de paramétrage des connexions Bluetooth, sous l’appellation « Logitech Tablet Keyboard IPD ».

L’association des deux appareils requiert la saisie d’un code arbitraire à quatre chiffres et la validation pat une pression sur la touche Entrée.

La procédure d’initialisation se termine alors sur un message triomphal d’iOS, qui confirme son étroite avec un périphérique qui lui semble être un clavier.

Un petit tour dans l’application de prises de notes et un marathon dactylographique s’amorce. Vraisemblablement paré à l’éventualité d’un usage intensif, ce cobaye en a sous le capot.

Réactif, il émet un cliquetis suffisamment modéré et régulier pour s’épargner les foudres de l’utilisateur. A ce propos, les touches tiennent fermement dans leur logement, sans bruits parasites ni impression de mollesse.

En effet, la course, franche mais suffisamment fluide, agrémente l’exercice de frappe d’une réponse satisfaisante, d’une présence qui rend plus agréable le labeur… et qui transfigure l’usage conventionnel des tablettes.

Etudié pour se greffer à l’iPad comme un morpion à sa toile, le Tablet Keyboard offre également à ses détenteurs le loisir de commuter, voire de combiner, la frappe physique et le contrôle tactile au sein d’une même application.

Ce n’est pas le cas d’une écrasante majorité de terminaux Android. Amourachée de son clavier, l’Asus Eee Pad Transformer en est l’exemple concret.