Test Logitech Tablet Keyboard : un complément de choix pour l’iPad

Un ensemble presque cohérent

L’association du vert et du blanc, emblème traditionnel de Logitech, laisse augurer d’un produit dans la veine de ses prédécesseurs.

Le constructeur n’en est plus à ses premières gammes de claviers et sait y faire pour aguicher l’oeil avec un emballage aussi coloré qu’informatif. Le cocktail est attrayant et pousse tout naturellement à jeter un coup d’oeil sans plus de délai.

A l’intérieur, pas de superflu : un carton ondulé renferme le Tablet Keyboard et son étui de plastique dur, duo accompagné d’un manuel de garantie voué à rendre ses services en tout et pour tout au placard d’à côté.

L’imprimeur dépêché pour l’occasion n’a pas pris la peine d’y adjoindre un manuel d’utilisation, mais la mise en place du matériel se passe résolument d’explications. Difficile de faire plus simple qu’une connexion en Bluetooth.

Aussi, le dispositif gagne en autonomie. Les câbles et autres fils parasites sont aux abonnés absents, à tel point que Logitech n’a pas jugé pertinent d’implémenter un port USB destiné à l’adjonction de périphériques externes.

Dommage, mais pas déplorable. C’eût été un plus, l’accomplissement de ce rêve éveillé de se constituer un tiercé royal emmené par un iPad entouré de ses deux lieutenants.

Quoi qu’il en soit, le clavier s’insère sans mal dans la housse fournie, dotée d’un système de fermeture magnétique. Il côtoie alors un revêtement rugueux, d’un bleu ciel qui tranche avec la sobriété sans faille d’un noir ébène légèrement granulé, pour une finition à l’aspect low cost.

Ces quelques morceaux de plastique qui se baladent au gré de pliages successifs n’inspirent rien qui vaille et pourtant, une fois métamorphosé en présentoir par un artifice plus connu des écoliers que du grand public passé ses vingt ans, force est de constater que cet étui de fortune tient la route.

Quant au clavier lui-même, il offre une surface de frappe équivalente à celle d’un notebook conventionnel de 13 pouces, dans un espace tout aussi restreint.

Ainsi la légèreté reste-t-elle l’un de ses points forts, avec une masse idéalement répartie, en dépit d’une excroissance à l’arrière.

Dépourvu d’un pavé numérique, ce tableau n’a rien d’une idylle. D’autant plus que les flèches directionnelles ont bénéficié d’un traitement de défaveur. Ramassées, elles trouvent tant bien que mal leur place sous un marqueur Shift auquel elles s’accolent sans gloire.

Fruit de compromis indispensables dans l’optique d’un usage nomade, le Tablet Keyboard ne dispose pas non plus de repose-poignets. La soudaine rupture au niveau du canal carpien dénature fortement le plaisir éprouvé à la saisie de texte.