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Très haut débit : le VDSL2 appelé à la rescousse dans les zones peu denses ?

Nerim croit toujours aux possibilités du VDSL2

En 2008, France Telecom avouait ne jamais avoir abandonné ses tests sur le VDSL 2.

Mais l’opérateur alternatif Nerim est à ce jour le seul fournisseur d’accès français ayant soutenu publiquement cette technologie.

Le « petit poucet de l’accès Internet » s’est lancé timidement dans le dégroupage de quelques NRA en Ile-de-France mais n’a jamais caché sa volonté d’aller plus loin. Et de citer le VDSL2 comme solution pour répondre aux besoins de débit exprimés par ses clients professionnels.

En janvier 2009, Christophe Carel, P-DG de Nerim, déclarait être « en concertation avec l’ARCEP et en contact régulier avec nos confrères à l’étranger ».

« La technologie est fiable et permet de proposer de très haut débit, quand la fibre n’est pas envisageable. Nos DSLAM (Alcatel-Lucent de type ISAM) intègrent en standard des cartes VDSL 2″, précisait-il à l’époque.

Contacté mercredi 16 juin, Christophe Carel affirme que « l’ARCEP a quelque peu infléchi sa position et permet désormais de tester à échelle réduite cette technologie (…) les conditions sont néanmoins assez lourdes, puisque, pour poser un dossier de candidature à ce test, il est nécessaire d’avoir fait des tests contraignants en laboratoire.«

Christophe Carel relève que « l’ARCEP a donc avancé, mais pas suffisamment pour nous permettre de développer une offre commerciale et de l’industrialiser. »

Actuellement, l’opérateur étudie la possibilité de réaliser ces tests en partenariat avec des constructeurs de DSLAM afin de contribuer à la sortie effective sur le marché de solutions de connectivité basées sur le VDSL2.

En attendant, Nerim pourra compter sur le soutien de son concurrent OVH, pour qui le VDSL 2 apparait comme plus économique à déployer que la fibre.

De son côté, l’ARCEP n’a pas souhaité communiquer d’informations.

Joint également, le service presse de l’opérateur historique n’a pas retourné notre demande d’informations complémentaires sur ce sujet pour l’instant.

VDSL2: Définitivement obsolète ou rustine efficace ?
La boucle locale cuivre française serait-elle capable de supporter l’arrivée du VDSL2 comme c’est le cas dans d’autres pays ? La réponse est affirmative pour plusieurs experts qui expliquent que la sous-boucle locale (de l’abonné au sous-répartiteur) mesure en moyenne 3,5 kilomètres. Détail notable, environ 50% des lignes raccordées à un sous-répartiteur ne dépasseraient pas un kilomètre. Une longueur suffisante pour que le signal injecté au sous-répartiteur ne perde pas sa puissance et offre un débit effectif à l’utilisateur compris entre 40 et 100 Mbit/s.


Source graphique : Wikipedia

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