Virtualisation, sécurité, interface…Microsoft France fait son show sur l’innovation

Face aux dispositififs hétérogènes de sécurité IT, la nécessité d’interopérabilité est « impérieuse ». Et les fichiers OpenXML semblent parfaitement convenir à la situation dans ses yeux (« ouvert », « compatible » et « orienté vers l’avenir ») car associés à des outils de conversion vers d’autres formats (comme ODF utilisé par OpenOffice ou le format chinois UOF).

La souris enterrée

Sur le front du développement, c’est l’une des grandes causes défendues par Bernard Ourghanlian : il faut dépasser le mode « artisanal » de production des développeurs pour favoriser une approche de modélisation (logiciels et langages) en rapport avec les besoins métier à travers des domains specific languages ou DSL (« des langages développés à partir de méta-langages »).

Autre thème développé : l’interface homme-machine. Alors que l’on célèbre les 40 ans de la souris informatique, Bernard Ourghanlian signe son « arrêt de mort ». Microsoft R&D travaille sur une série de projets baptisée « Surface » autour d’une dalle dotée d’un grand écran tactile qui supporte le « multi-touch » (plusieurs points de contacts simultanés grâce à des capteurs infra-rouges). L’éditeur regarde dans quelle mesure ces « tables interactives » pourraient s’inscrire dans le cadre des loisirs de salon numériques.

En marge, un représentant de la branche Microsoft Research de Cambridge est venu présenter quelques vidéos d’applications en guise démo comme des cadres de mur holographiques, proche des fameux écrans tactiles et interactifs que Tom Cruise manipule dans le film de science-fiction Minority Report.

Projets haute def’

Dans le domaine de la haute définition, la division R&D de Microsoft réserve quelques surprises avec la solution logicielle HD View, capable de streamer en direct des images haute résolution à partir d’un navigateur. Il est possible d’en découvrir des démos sur le site Research de Microsoft ou sur Bohonus.com (du nom d’un photographe américain spécialiste de la photographie en réalité virtuelle).

En qualité de représentant de l’Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria), le professeur Jean Ponce est venu sur la scène de l’amphithéâtre ses travaux liés à la vision artificielle et la perception tri-dimensionnelle.

Un champ d’investigation qui peut se révéler utile pour des domaines comme l’archéologie ou les représentations de pièces de valeur dans les collections de musée. Il pourrait également avoir des débouchés dans le cinéma sous forme d’effets spéciaux (calquer les expressions réalistes du visage d’un acteur sur celle d’une créature numérique par exemple).

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