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De Revolut à N26 : ces FinTech qui deviennent intermédiaires en assurances

Comment mes demandes seront-elles gérées dans l’Union européenne au vu du principe de libre circulation des personnes ? Quelles pièces justificatives devrai-je fournir ? Mon « pays de résidence » doit-il être considéré du point de vue fiscal ?

Autant de questions posées sur les forums communautaires de Revolut, en réaction au lancement d’une « assurance voyage » destinée à couvrir les frais médicaux et les soins dentaires.

Souscrite auprès de White Horse Insurance Ireland (groupe Thomas Cook), elle a la particularité de ne s’activer que lorsque le client est en déplacement à l’étranger, grâce à la géolocalisation de son téléphone.

La facturation se fait ainsi à la journée, les tarifs dépendant des pays visités (il existe néanmoins une formule annuelle pour les « voyageurs fréquents » ; on consultera la FAQ pour davantage de détails, entre autres sur les options d’extension pour la couverture de tiers et les sports d’hiver).

L’offre cible un profil d’utilisateurs bien connu de Revolut, dont les cartes prépayées permettent de régler dans la devise des pays où sont réalisées les transactions, la conversion se faisant « au taux du marché interbancaire ».

La FinTech britannique affirme, en l’occurrence, que ses clients passent en moyenne 13 jours par an à l’étranger.

Rappelant que ce nouveau produit d’assurance est inclus dans son abonnement premium* (à 7,99 euros TTC par mois en France), elle est plus discrète concernant les conditions d’accès, qu’elles soient d’âge ou de résidence. Les personnes âgées de plus de 70 ans – ou 84 ans pour la formule « à la journée » – ne peuvent par exemple pas souscrire.

Les FinTech assurent

Revolut disposait déjà d’un produit d’assurance, lancé l’an dernier et destiné à protéger les téléphones. L’offre est portée par la société Simplesurance, derrière laquelle on trouve notamment Allianz.

Une autre FinTech européenne a commencé à faire évoluer son catalogue au-delà des services financiers : N26.

Depuis l’été dernier, la néo-banque d’origine allemande propose, sur son marché national, un agrégateur de polices d’assurance. La société de courtage Clark est dans la boucle avec son robo-advisor qui doit faciliter la souscriptions d’offres « plus adaptées »… avec prélèvement d’une commission au passage.

N26 est allé plus loin en posant les jalons d’une plate-forme qui doit donner accès aux services d’un écosystème de partenaires, à commencer par les espaces de travail partagés de WeWork.

* Qui relève le plafond mensuel de retrait aux distributeurs, lève les limites sur les opérations de change, offre une réduction de 20 % sur l’assurance des appareils, etc.

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