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4G : des initiatives dans le cadre du plan France Très Haut Débit

Pour vérifier l’intérêt du LTE (Long-Term Evolution) comme alternative à la fibre optique, Orange et Bouygues Telecom vont accélérer le déploiement d’antennes-relais dans des zones mal desservies par le très haut débit.

Officialisées l’année passée, ces expérimentations de desserte débuteront dans les prochaines semaines. Orange se concentrera initialement sur un canton situé dans le Gers, avant d’étendre son pilote aux Ardennes et aux Pyrénées-Orientales. Bouygues Telecom débutera, au mois de février, ses tests dans cinq communes de montagne.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan France Très Haut Débit présenté en février dernier par François Hollande. Piloté par Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ce projet vise à garantir, d’ici 2022, un débit minimal de 30 Mbit/s à 100% de la population française.

Si la volonté du gouvernement est de privilégier le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH, pour « fibre à domicile »), d’autres pistes sont à l’étude pour pallier les difficultés rencontrées sur le terrain en termes d’infrastructure. Le LTE se positionne comme une solution de choix, d’autant plus depuis que les opérateurs commencent à exploiter la bande de fréquences à 800 MHz, qui offre une portée jusqu’à trois fois plus importante que celle obtenue à 2600 MHz.

Dans la pratique, l’offensive se traduira par une offre dual play destinée aux foyers dont la ligne téléphonique n’est pas éligible au très haut débit. Les box seront adaptées en y couplant une micro-antenne 4G qui apportera la bande passante nécessaire pour passer des appels fixes, se connecter à Internet et bénéficier de la vidéo à la demande (les chaînes TV étant délivrées via la TNT, qui couvre 97% de la population).

D’après Les Echos, il pourrait s’agir de la fameuse innovation par laquelle Bouygues Telecom entend « casser les prix dans le fixe ». Mais à terme, cette offre ne concernerait, au mieux, que 9% des Français.