Conformément aux objectifs de couverture affichés dans sa feuille de route, Orange a initié, la semaine passée, la 3e phase de déploiement de son réseau 4G.
La liste des villes bénéficiant « au moins partiellement » d’un accès au très haut débit mobile s’allonge en conséquence.
Y figurent désormais Arcachon, Arras, Avignon, Bayonne, Cannes, La-Roche-sur-Yon, Laval, Le Mans, Lens, Forbach, Haguenau, Montpellier, Nîmes, Pau, Perpignan, Poitiers, Saint-Étienne, Toulon et Toulouse.
La prochaine vague de déploiements est prévue d’ici la rentrée, à Alès, Divès-sur-Mer (Deauville / Trouville), Rouen ou encore Strasbourg, avec un débit théorique de 150 Mbit/s rendu accessible par l’agrégation de porteuses.
L’opérateur étoffe en conséquence son catalogue de terminaux compatibles (en tête d’affiche, le Samsung Galaxy S4, le Sony Xperia Z, le Nokia Lumia 920, le BlackBerry Z10…) et garde un oeil dans le rétroviseur.
Notamment après la publication des études respectives de Capital et DegroupTest, dont les expérimentations menées en parallèle sur les infrastructures d’Orange et SFR ont abouti à des résultats concordants.
En l’occurrence, si le déploiement des réseaux 4G LTE représente une avancée significative face à la H+ (3G « Dual Carrier »), il n’occasionne pas, pour l’heure, la montée en débit escomptée.
Entre théorie et pratique, la frontière est nette, les débits dépassant rarement, à Paris comme à Lyon, les 50 Mbit/s en connexion descendante.
En toile de fond, le maillage du territoire reste un défi lancinant. Jugée à l’aune de sa couverture, la 4G reste un chantier à son premier stade : le réseau SFR, qui opère pour le moment dans 4 grandes villes, sera accessible dans « plusieurs dizaines d’agglomérations » d’ici la fin de l’été.
Free Mobile ne s’est pas encore positionné sur le dossier, mais commence à glisser des indices en ce sens.
Bouygues Telecom, qui a démarré l’exploitation commerciale de son réseau en mai, pourrait prendre les rênes, en réutilisant, sur le principe dit du « refarming », la bande de fréquence à 1800 MHz, jusqu’alors dédiée aux technologies GSM.
Malgré des procédures en référé d’Orange et Free Mobile, l’opérateur basé à Issy-les-Moulineaux a toujours, à l’heure actuelle, le feu vert de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pour procéder à ce basculement.
Il lui faudra changer des cartes dans les baies de ses stations radio et procéder à des mises à jour logicielles.
Cette couverture nationale touchera instantanément, au 1er octobre, 40% de la population, alors que les concurrents visent les 30-35% pour la fin de l’année.
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