ADATA vise le data center avec un SSD ultra-compact

Approche commerciale particulière pour ADATA, qui destine au monde du data center un SSD dont l’implémentation au sein des ordinateurs portables ultra-fins semble plus pertinente.

Compacité (7 mm d’épaisseur), résistance aux chocs de 1500G, tolérance des écarts de température entre 0 et 70 degrés Celsius : le modèle SX1000L, disponible en 100 et 200 Go, semble taillé pour les ultrabooks.

Il utilise vraisemblablement le contrôleur SandForce SF-2281, que l’on retrouve dans de nombreux produits concurrents comme l’HyperX de Kingston, le Force 3 de Corsair, l’Intel 520 Series, l’OCZ Octane ou encore le S70 de Silicon Power.

Sur une interface SATA 3 à 6 Gbit/s, les débits en lecture avec de la mémoire flash de type NAND MLC atteignent 560 Mbit/s en lecture séquentielle. Ils chutent significativement en écriture, à 340 Mo/s.

En lecture et écriture aléatoire de blocs de 4 ko, il est respectivement question de 45 000 et 73 000 IOPS (opérations d’entrée-sortie par seconde).

Une empreinte réduite, c’est aussi une moindre consommation électrique : 0,6 W en fonctionnement et 0,35 W en veille.

ADATA asure que cette prise de distance avec le format 9,5 mm n’impacte ni les performances, ni la durée de vie, avec en l’occurrence un MTBF de 1,5 million d’heures ou 5 ans de garantie, à la première des deux échéances.

Outre des technologies antivibrations, une protection physique est assurée contre les chocs et l’humidité.

L’intégrité des données tient notamment au support de la commande TRIM et de l’ECC (Error Correction Code), qui rectifie à la volée les erreurs, jusqu’à 55 bits par secteur de 512 octets.

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Crédit photo : ADATA