Jean-Luc Delarue a obtenu gain de cause dans l’affaire qui l’opposait au magazine Choc Hebdo. Le tribunal de Nanterre a condamné, ce vendredi 23 mars 2007, la Société de conception de presse et d’édition (SCPE) éditrice de Choc à verser 15 000 euros de dommages et intérêt à l’animateur-producteur de télévision (qui en réclamait 100 000 euros).
Choc avait diffusé sur son site deux vidéos parodiques s’appuyant sur l’attitude déconcertante de l’animateur durant le vol Paris-Johannesburg le 13 février 2007. Attitude pour laquelle Jean-Luc Delarue avait été convoqué au tribunal de Bobigny où la personnalité médiatique avait expliqué avoir » pété les plombs » en raison d’un cocktail médicaments-alcool. Dans l’une des vidéo, on aperçoit un sosie de Jean-Luc Delarue agresser les passagers avant l’affichage de l’encart : « Si c’était vrai, ce serait dans Choc Hebdo « .
Jean-Luc Delarue n’a donc pas apprécié de voir son image et sa vie privée exploitée sans autorisation, qui plus est à des fins commerciales. Il avait donc porté plainte en référé. Le tribunal condamne également la SCPE à afficher, sur un tiers de la page d’accueil de Choc en ligne, le texte de la condamnation. Et à retirer les vidéos de son site sous astreinte de 15 000 euros par jour. Mais même retirées du site source, les vidéos n’en continuent pas moins de circuler sur le réseau…
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