Apple prolonge jusqu’au 5 février 2014 son partenariat d’exclusivité technologique noué en 2010 avec la société Liquidmetal.
L’accord originel qui liait les deux parties avait pris fin au début de l’année sans que la firme de Cupertino n’ait vraisemblablement exploité les technologies dont elle s’était réservé pourtant les droits d’exploitation.
Mais le filon était a priori trop abondant pour le laisser aux mains d’autres chercheurs de pépites.
Apple, qui avait initialement investi 20 millions de dollars dans la démarche sous la forme d’une injection de capital dans la société Crucible Intellectual Property (filiale de Liquidmetal), n’a cette fois pas révélé le montant engagé, mais il est fort probable qu’il soit supérieur à la première mise.
Et pour cause. Liquidmetal, cet alliage de cuivre, zirconium, nickel, titane et autres métaux, est considéré comme une technologie d’avenir, quand bien même son historique au sein des terminaux mobiles se limite aux seconds rôles, avec un loquet pour cartes SIM.
Léger et robuste à la fois, il en est d’autant plus pertinent en situation de mobilité et se prête ainsi idéalement à la fabrication des châssis de smartphones et de tablettes.
Sa composition et son processus d’élaboration ont fait l’objet d’une découverte par des chercheurs du California Institute of Technology, qui ont en conséquence déposé une cinquantaine de brevets corrélatifs avant de délocaliser leurs quartiers généreux dans le fief de Rancho Santa Margarita (Californie).
Sous la houlette du CEO Tom Steipp, ancien de Symmetricom, la société affiche une marge opérationnelle négative depuis sa mise sur pied, ponctuée de pertes nettes à 1 million de dollars au premier trimestre 2012 (chiffre d’affaires de 200 000 dollars).
L’accord noué avec Apple pourrait contribuer à relancer la machine et bénéficier aux deux parties prenantes. Le prochain iPhone, toujours pressenti pour investir le marché à l’automne, pourrait donc se parer d’une coque en Liquidmetal en lieu et place du verre qu’il embarque actuellement.
Apple Insider se veut résolument moins optimiste quant à l’imminence de l’échéance. Les équipes de Liquidmetal auraient confirmé qu’une production de masse ne pourrait intervenir au plus tôt que dans un délai de 3 ans, moyennant des investissement à hauteur de 300 à 500 millions de dollars.
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