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Apple ne veut plus entendre parler des applications anti-radars

Aux Etats-Unis, Apple a banni de l’App Store les applications anti-radars et celles permettant de contourner les contrôles d’alcoolémie.

En fait, c’est le Sénat américain qui tente d’imposer une interdiction globale de ce type d’outils au nom de la sécurité routière.

En mars, la chambre haute du Parlement américain avait obtenu que le groupe canadien RIM, développeur du BlackBerry, bannisse l’application anti-radars PhantomAlert de son catalogue, selon LeFigaro.fr.

« Les conducteurs ivres auront bientôt un outil de moins pour échapper à la loi et mettre la vie de nos amis et de nos familles en danger », considéraient les sénateurs à l’époque.

Il existe une poche de résistance : Chez Google, on n’a toujours pas décidé de retirer ces applications de l’Android Market.

« Le sujet sera débattu en interne », déclarait fin mai un responsable des affaires juridiques de la firme Internet de Mountain View.

Vu de France, c’est une évolution intéressante à suivre.

En 2010, l’Autorité de la concurrence a pris des mesures conservatoires contre Google car le règlement AdWords (liens sponsorisés) était jugé inéquitable vis-à-vis de Navx, éditeur d’applications de détection de radars.

En tout cas, si Google s’aligne sur la position de retrait d’Apple et de RIM, des applications comme Trapster, Nradar ou iCoyote risquent de disparaître.

Etrange collision des calendriers. Le débat sur le retrait forcé de ce type d’applications sur les smartphones aux Etats-Unis se poursuit.

Alors qu’en France, le gouvernement a sérieusement envisagé d’interdire les avertisseurs de radars (Coyote, Inforad, Wikango…) tout en supprimant les panneaux signalant la proximité des radars. Et ce toujours au nom du renforcement de la sécurité routière.

Finalement, le déploiement de radars pédagogiques ne sanctionnant pas les automobilistes sera privilégié.

Tandis que les « avertisseurs de radars » changeront de nom et deviendront des « assistants d’aide à la conduite ».

Une nouvelle approche qui nécessitera un update des logiciels.

Des consultations dans ce sens ont lieu avec le ministère de l’Intérieur.

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