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AppleScript prend le contrôle de l’X

Une des technologies les moins mises en valeur par Apple, bien que particulièrement puissante, est le langage de programmation AppleScript. Un langage très proche de l’anglais naturel et qui permet de transformer le Mac en automate. Cette automatisation va loin, puisqu’elle peut être appliquée à une machine, aux logiciels qu’elle fait tourner, mais aussi à un réseau ou directement à des machines liées en réseau sur le Web ! Sous X, AppleScript prend de l’embonpoint en étant renforcé, amélioré et accéléré. Pour le moment, seules quelques applications sont scriptables. Le Finder, bien sûr, mais aussi Image Capture, Internet Connect, Mail, le centre d’impression, Sherlock, le terminal et TextEdit. Mais les applications conçues pour le nouveau système du Mac commencent à proposer les fonctions disponibles, comme Graphic Converter, pour lequel Apple fournit sur son site quatre scripts permettant de réaliser un slideshow, un catalogue, de faire pivoter l’image ou de pratiquer une correction gamma sur une ou plusieurs images sélectionnées directement depuis la barre d’outils d’une fenêtre du Finder !

Car voilà bien l’une des fonctions les plus surprenantes de ce nouvel AppleScript sous X : accéder directement à un script souvent utilisé depuis une fenêtre du Finder. Mais ce n’est pas le seul avantage supplémentaire : un menu déroulant est également téléchargeable qui permet de disposer de fonctions fréquemment usitées ou à des fonctions gadgets amusantes. Le script « Info script », par exemple, permet de connaître la date et l’heure (utilité peu évidente, l’information se trouve dans la barre des menus). En revanche, on notera les multiples avantages de disposer de l’appel de fonction inclus dans « Internet Services », qui comme son nom l’indique s’informe automatiquement sur le Web : des deux scripts qui s’y trouvent, l’obtention de la température en fonction du code postal n’est sans doute pas la plus utile puisqu’elle ne s’adresse qu’aux USA. En revanche, pour les fans de l’obtention des cours de la Bourse – le marché américain, en l’occurrence – le script « stock quote » va chercher l’information en fonction du libellé (AAPL pour Apple). Ces deux scripts sont des exemples de ce que l’implémentation de XML (eXtensive Markup Language) dans AppleScript apporte. De même pour les scripts shell ou Perl, pris en compte dans AppleScript ! Les services Web en profitent autant que le XML, en passe de devenir le standard principal sur Internet après HTML. Enfin, on notera les « Mail Scripts » qui permettent soit de lancer un message amusant multicolore de quelques signes en deux opérations, soit de débuter l’écriture d’un courrier en entrant l’adresse du destinataire et le sujet du message sans avoir à ouvrir d’abord l’application Mail (le Finder s’en occupe pour vous une fois ces deux champs complétés) et de se retrouver prêt à taper le corps du message.

Un AppleScript pour les débutants

Mais AppleScript est également en passe de se démocratiser un peu plus, bien que le langage risque de ne pas être accessible au profane : la firme de Cupertino prépare en effet une application destinée à faciliter la création de scripts, intitulée AppleScript Studio, permettant le développement d’applications pour Mac OS X à partir d’AppleScript. Lesdites applications devraient disposer de l’agrément de l’interface Aqua du constructeur, des boutons, cases à cocher ou encore des fenêtres ! Une véritable avancée pour les professionnels qui vont même pouvoir déboguer leurs scripts directement dans Mac OS X. Applescript, même s’il peut être utilisé par le grand public, s’adresse en effet surtout aux indépendants et aux entreprises qui désirent automatiser certaines tâches récurrentes. Déjà, quelques exemples fournis donnent une idée de la puissance du langage qui permet notamment de faire travailler des ordinateurs en réseau à travers l’Internet. Les scripts réalisables à partir de ce langage quasi naturel permettent entre autres de piloter la réalisation d’une tâche sur un ordinateur distant sans avoir à en prendre le contrôle. AppleScript apparaît donc comme une fonction de programmation puissante complémentaire des autres atouts déjà disponibles dans X, comme Java ou Objective C, uniquement utilisables par des programmeurs chevronnés.

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