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Architecture Lynx-FM1 : AMD s’attaque au segment APU pour ordinateurs de bureau

Le segment des ordinateurs de bureau est dominé de la tête et des épaules par Intel.

Mais le challenger AMD n’abandonne pas la course.

Le fabricant californien de semi-conducteurs annonce en effet deux nouvelles Advanced Processing Units (APU), chacun décliné en deux versions dont la principale différence réside en leur consommation électrique.

AMD s’était déjà fait connaître pour ses cartes graphiques de la série Radeon.

En présentant plusieurs APUs d’abord destinées aux netbooks (séries E et C), puis aux portables (série A), la société avait initié une convergence entre processeurs et composants graphiques.

Jusqu’à présent privés d’APUs signées AMD, les desktops devraient d’ici peu accueillir annonce les A8-3650 et A6-3650, des composants quadricoeur associés aux chipsets A55 et A75.

L’ensemble forme l’architecture Lynx-FM1.

En réunissant, sur un espace minimisé, le circuit graphique et le processeur, ces APUs offrent a priori un compromis aux solutions d’Intel, à savoir l’Atom et les I3 / I5 / I7.

En outre, la consommation électrique en est sensiblement réduite. Le produit final est également plus léger et chauffe moins.

Si le doute n’est pas permis concernant les performances en bureautique et navigation Internet, le doute subsiste quant à la capacité de ces modules à offrir un rendu 3D de qualité, surtout en mode multi-écrans.

Annoncés compatibles avec DirectX 11, OpenGL 4.1 et OpenCL 1.1, ces GPUs à 120 cœurs minimum (jusqu’à 400) laissent toutefois espérer des performances très satisfaisantes.

Ils s’additionnent d’une puissance de calcul élevée : 480 gigaFlops. Comme pour la série A (répertoriée sous le nom de code Llano), la gravure s’effectue à 32 nanomètres.

Entre les chipsets A55 et A75, il n’y a guère que le débit SATA qui varie.

Celui-ci est double sur l’A75 (6 gigabits par seconde) et s’additionne à 4 ports USB 3.0, quand l’A55 n’en intègre aucun, comme le précise Silicon.fr.

Les principaux acheteurs devraient être les constructeurs asiatiques de cartes-mères. Asus, MSI, Gigabyte ou encore Sapphire pourront faire l’acquisition d’un A8-3850 pour 135 dollars.

L’A6-3650 coûte 20 dollars de moins.

Pour de tels tarifs, le premier propose un CPU à 2,9GHz de vitesse d’horloge et un GPU à 600MHz. Le second est cadencé à 2,6GHz, pour une partie graphique légèrement moins performante (443MHz).

Deux autres modèles, l’A8-3800 (jusqu’à 2,7GHz) et l’A6-3600 (jusqu’à 2,4GHz), seront commercialisés à des tarifs encore non communiqués.

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