Ascend P6 : Huawei attaque finement le haut de gamme

Nouvelle tête d’affiche au catalogue du fabricant télécoms chinois Huawei, le smartphone Ascend P6 a fait l’objet d’une présentation en grande pompe, à l’occasion d’un événement dédié, tenu à Londres.

Si le discours se porte sur l’innovation, aussi bien esthétique que fonctionnelle, il est difficile de juger du positionnement commercial de ce terminal.

Il lui manque en l’occurrence quelques attributs pour rivaliser, tout du moins sur le papier, avec le Samsung Galaxy S4, le Sony Xperia Z ou encore le HTC One, en haut de gamme.

Huawei joue néanmoins la carte du prix (399 euros TTC hors subvention opérateur) et de la disponibilité, dès le mois de juillet en Europe.

Mais l’argument principal reste la finesse : à 6,18 mm d’épaisseur, l’Ascend P6, dans son châssis de métal brossé, est présenté comme le smartphone le plus fin du monde.

La stratégie était la même début 2012, à l’heure d’officialiser le modèle Ascend P1 S, distingué par ses 6,68 mm d’épaisseur.

En un an, la configuration d’ensemble a toutefois sensiblement évolué : place à un processeur quadricoeur « maison » (le K3V2E à 1,5 GHz) épaulé par 2 Go de mémoire vive et 8 Go de stockage, ainsi qu’à un écran de 4,7 pouces en 1280 x 720 points.

Livré de série, Android 4.2.2 implémente la surcouche Emotion, qui inclut notamment la technologie MagicTouch, pour l’usage du tactile avec des gants.

Quoique sa résolution plafonne à 8 mégapixels, le capteur d’images se distingue par sa grande ouverture (f/2.0).

Il est accompagné par une caméra frontale de 5 mégapixels idéale pour la visioconférence… sauf que Huawei a visiblement fait l’impasse sur la LTE. Seule la 3G HSPA+ est prise en charge.

Pas de concessions, en revanche, sur le GPS, avec le support du réseau Glonass. Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 3.0 sont au rendez-vous.

Quant à la batterie de 2000 mAh, Huawei en loue l’autonomie, optimisée avec les technologies « exclusives » Power Manager et Power Saving.