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Bbox Media Center, vitrine d’innovation pour Bouygues Telecom

Media center BBox : l’utilisateur pendu au bon vouloir de sa tablette

C’est en ce constat que l’application présentée ce jeudi tombe sous le sens : confier à l’usager les clés de son foyer connecté via une passerelle multimédia qui fonctionne comme un agrégateur de contenus, à l’image d’un parc de solutions alternatives emmené par XMBC.

Par son biais, tous les appareils compatibles DLNA, y compris les périphériques de stockage qui en dépendent (clés USB, disques durs externes), communiquent avec le décodeur de la Bbox, qui diffuse par câble ou sans fil les flux audiovisuels qui lui parviennent, vers les écrans connectés.

Au programme, les listes de lecture, la transmission multi-écran et surtout, une implémentation imminente (janvier 2012) dans les équipements des abonnés, moyennant une mise à jour logicielle.

Techniquement plus diffus, les démonstrateurs de ce Media Center ont abordé à la va-vite le chapitre des sous-titres et des codecs, a priori indisponibles en natif.

Par voie de conséquence, l’utilisateur est pendu au bon vouloir de sa tablette.

A ce même titre, la gestion des listes de lecture n’éclipse guère le point d’interrogation laissé sur le compte du cloud. La lecture d’un répertoire hébergé à distance n’est pas encore au programme.

Reste qu’à en juger l’interface, l’outil reste accessible au premier venu. Il fait la part belle au glisser-déposer, dont la commodité n’est plus à prouver.

Malgré quelques couacs à l’exercice (les aléas du direct) et ces temps de latence d’autant plus irritants qu’ils sont aléatoires, l’ensemble affiche la couleur d’un bleu aussi distinctif que prometteur.

Sans concession, Bouygues Telecom y appose sa griffe, en l’objet d’un lanceur d’applications préchargé sur certains terminaux mobiles.

SFR a fait de même, mais sa stratégie plus agressive, ponctuée d’une implémentation de ses services applicatifs en zone mémoire protégée, proscrit toute suppression d’une composante dont le client n’aurait pas usage.

De l’autre côté de la Seine, on se la coule douce. La donne change et laisse au consommateur final le loisir d’installer les éléments qu’il désire ; de personnaliser cet écosystème, en somme.

A l’heure où l’hiver Free Mobile frappe à sa porte, Bouygues Telecom s’octroie un peu de ce répit salutaire avant d’aborder le tournant des fêtes de fin d’année.

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