Les données restent sous-exploitées, tout comme les clusters où elles sont stockées et traitées.
Unravel dresse ce constat dans une « infographie-bilan » du big data en 2018.
L’éditeur d’outils de gestion de la performance applicative s’est appuyé sur les environnements gérés par ses soins. Soit environ 10 000 nœuds, pour 50 millions d’applications, dédiées essentiellement à la BI (30 %), au machine learning (25 %) et à l’intégration de données (20 %).
60 % des charges de travail en production sont localisées exclusivement sur site ; 10 %, intégralement dans le cloud ; le reste, en configuration hybride. Elles exploitent essentiellement les frameworks Spark, Kafka et TensorFlow.
D’après Unravel, 30 % de ces applications « faillissent régulièrement » aux engagements de disponibilité qui leur sont liés. Il faut par ailleurs 3 jours en moyenne pour résoudre un ticket, la faute à « des outils et des logs en silos ».
Un cluster est, en moyenne, sollicité à 45 % de ses capacités. Quant aux données, elles sont 80 % à être non utilisées ou en stockage « froid ».
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