Intel a choisi la région parisienne, et en particulier le campus Teratec situé à Bruyères-le-Chatel, dans l’Essonne , pour installer son premier centre de recherche européen dédié au big data.
Inaugurée aujourd’hui, cette implantation vise à rapprocher les acteurs privés et publics travaillant sur ces sujets des experts de la société, afin de développer des solutions optimisées sur la base des architectures Xeon du fondeur.
Le géant des semi-conducteurs indique que ce labo sera doté d’une infrastructure dédiée, spécialisée dans l’analyse de données In-Memory. En collaboration avec d’autres unités de recherche du groupe sur le sujet, Bruyères-le-Chatel travaillera notamment sur les villes intelligentes, la personnalisation de la médecine et l’agriculture connectée.
Rappelons que le campus Teratec, qui regroupe quelque 80 entreprises, centres de recherche, acteurs académiques ou collectivités sur 13 000 m2, est spécialisé dans la simulation et le calcul hautes performances.
A l’ouverture, le labo Intel emploiera une petite dizaine de personnes, selon un porte-parole de la société, l’objectif étant de monter rapidement en charge en fonction de l’évolution de la demande (autrement dit des entreprises qui solliciteront la structure pour tester des scénarios big data), rapporte Silicon.fr.
Le choix de la France pour cette implantation a été salué par Emmanuel Macron, le ministre de l’Economie, dans un communiqué.
« La sanctuarisation du Crédit Impôt Recherche, la qualité de la formation de nos ingénieurs et de notre écosystème d’innovation ainsi que la montée en charge des 10 solutions de la Nouvelle France Industrielle sont autant d’atouts qui permettent à des sociétés technologiques comme Intel de faire le choix de la France en matière d’investissement et d’innovation », explique Emmanuel Macron.
Le ministère remarque que c’est le 8ème centre de recherche qu’Intel ouvre en France depuis 5 ans.
Entre 2009 et maintenant, les effectifs de la société californienne dans l’Hexagone ont été multipliés par 10, souligne Bercy, pour atteindre 1 000 personnes aujourd’hui « dont 80% de chercheurs et d’ingénieurs ».
Via son fonds, la société a également investi dans plusieurs start-up d’origine française (Sigfox, Mobile Republic, Total Immersion ou Inside Secure).
Crédit image : Raywoo – Shutterstock.com
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