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BlackBerry sans Défense aux Etats-Unis

Android et iOS s’apprêtent à déloger BlackBerry dans les hautes sphères de l’administration américaine.

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie mobile adoptée en 2012, le Pentagone a officiellement initié la transition ce 26 février, ouvrant la voie au déploiement de 600 000 smartphones et tablettes au sein du département de la Défense (DoD).

La répartition entre les systèmes d’exploitation d’Apple et Google reste floue, mais la relégation de BlackBerry au second rang est actée. Windows Phone semble quant à lui totalement écarté des débats.

Principal moteur de ce bouleversement, la nécessité de rationaliser les systèmes d’information, dans l’optique de simplifier la collaboration et le partage de l’information en intégrant notamment les problématiques d’accès à distance.

A la tête de la DSI pour le compte du DoD, Teri Takai résume : « Il ne s’agit pas simplement d’adopter les nouvelles technologies ; il s’agit surtout de rester en phase avec les exigences d’Etat en termes d’accessibilité et de sécurité des données. »

Le ministère, qui poursuit également un objectif de réduction des coûts, n’est pas le seul à se désolidariser de BlackBerry.

La police de l’immigration et des douanes, dépendante de l’Intérieur, a récemment rompu une fidélité de 8 ans au fabricant télécoms canadien, débloquant une enveloppe de 2,1 millions de dollars pour effectuer la bascule.

Le National Transportation Safety Board, chargé de la sécurité des réseaux routiers, a secondé la démarche, évoquant les faiblesses sécuritaires de l’OS BlackBerry 7 et son manque de performances – notamment en termes de temps de réponse du navigateur.

C’est sans compter, comme le note TechWeek Europe, les pannes majeures qui ont touché le coeur du réseau au cours des derniers mois, affectant la disponibilité des différents services de messagerie.

Les organes gouvernementaux en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada confondus) comptaient encore pour un million de clients dans le portefeuille de BlackBerry.

S’il pourrait remonter la pente avec la nouvelle version de son système d’exploitation introduite en janvier, le groupe canadien est pressenti pour se positionner plus sensiblement sur le terrain des solutions d’administration de flottes mobiles, avec en l’occurrence BlackBerry Mobile Fusion.

Le DoD cherche en effet à centraliser l’accès à ses systèmes d’information pour accueillir, à terme, plus de 8 millions d’appareils.

D’ici avril prochain, un seul fournisseur sera retenu avec à la clé un contrat d’un an et la possibilité d’une extension à 2 ans.

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