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La blockchain dans les banques : Bitcoin est déjà loin ?

Parviendront-elles à s’entendre sur la durée, alors que bon nombre d’entre elles avaient déjà lancé des initiatives à titre individuel ?

La question se pose à propos de ces neuf banques d’investissement qui se sont associées à l’entreprise FinTech new-yorkaise R3CEV pour explorer les usages de la blockchain dans l’industrie des services financiers.

Barclays, Goldman Sachs, BBVA, UBS, Credit Suisse, JP Morgan, Royal Bank of Scotland, Commonwealth Bank of Australia, State Street… Une alliance sans précédent s’est constituée dans le secteur autour de cette technologie identifiée comme valeur d’avenir, pour accélérer les transactions tout en minimisant les coûts liés à leur traitement.

Les discussions avec R3CEV – un spécialiste en la matière, qui propose notamment du transfert d’actifs et de la sécurité cryptographique – auraient débuté il y a an, à en croire le Financial Times.

Les banques investiraient plusieurs millions de dollars pour soutenir ces travaux qui visent avant tout à s’accorder sur des standards et des protocoles communs pour l’exploitation de la blockchain.

S’agira-t-il de « la » blockchain au sens de celle qui sous-tend actuellement la monnaie bitcoin ou s’agira-t-il d’une version améliorée ? Rien ne semble encore arrêté, même si les banques souhaitent in fine conserver le contrôle sur cette technologie qui est pourtant, par nature, décentralisée.

C’est précisément cette capacité à enregistrer de manière théoriquement sécurisée et infalsifiable des échanges de données qui intéresse au plus haut point le secteur de la finance… à condition, une fois encore, de pouvoir « garder la main » sur le système ; c’est-à-dire de l’implémenter en circuit fermé.

Le circuit en question s’étendra, dans le cadre des expérimentations menées avec R3CEV, à toutes les banques participantes, via des domaines dédiés situés à l’extérieur de leurs pare-feux respectifs.

Si un consensus s’établit, le premier usage concret pourrait être l’émission de titres de créance négociables. L’idée étant surtout de réaliser des économies en post-transaction, en termes d’enregistrement, de réconciliation et d’émission de rapports.

Crédit photo : Khakimullin Aleksandr – Shutterstock.com

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