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Blockchain : un consortium Ethereum émerge face à Hyperledger

Des sociétés technologiques comme Microsoft, Intel et Accenture, des groupes bancaires dont Credit Suisse, JP Morgan et UBS, mais aussi quelques start-up parmi lesquelles BlockApps et Consensys : ils sont une trentaine à s’associer au sein du consortium « Enterprise Ethereum Alliance ».

Cette organisation à but non lucratif entend créer une version privée de la blockchain Ethereum, adaptée aux besoins des entreprises, notamment en matière de traçabilité des données et de gestion des contrats.

Placé en open source, le développement pourra être décliné selon les demandes de chaque secteur d’activité. Il se fondera sur des initiatives existantes telles que Quorum, que JP Morgan expérimente pour suivre les transferts d’argent entre ses filiales.

On peut, comme le souligne Silicon.fr, y voir une démarche destinée à contre les efforts d’IBM. Big Blue s’est effectivement déjà positionné sur le sujet Ethereum en prenant la tête d’une alliance concurrente : la fondation Hyperledger.

Malgré les forks

Né en 2013 sous l’impulsion de Vitalik Buterin, développeur alors âgé de 19 ans, Ethereum avait été officiellement lancé en 2015.

Cible, depuis lors, d’attaques dont l’une a contraint à un fork* (dérivation du code) permettant aux participants lésés de récupérer leurs investissements, le protocole, valorisé à 1,41 milliard de dollars selon les chiffres de CoinMarketCap, continue de susciter l’intérêt.

Illustration chez Marley Gray. L’architecte blockchain en chef de Microsoft affirme au New York Times que « dans chaque secteur d’activité, Ethereum est habituellement la première plate-forme vers laquelle se tournent les gens ».

Dans un rapport publié en janvier, Accenture estime que la blockchain au sens large pourrait permettre aux dix plus grandes banques de la planète d’économiser 30 % de leurs coûts totaux d’infrastructure, soit entre 8 et 12 milliards de dollars par an.

* L’opération a engendré des débats houleux dans une communauté qui avait fait sienne la devise du juriste Lawrence Lessig : « Code is law ». Un principe qui interdit normalement toute modification a posteriori des règles du jeu inscrites dans ledit code.

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