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Button : l’interconnexion entre applications mobiles suscite de l’intérêt

Fondé il y a moins d’un an, Button vient de lever pas moins de 12 millions de dollars via la vente d’actions de type Séries A. Ce financement par capital-risque a été mené par Redpoint Ventures, société qui a placé un de ses associés au conseil d’administration.

L’objectif de Button est d’interconnecter les applications entre elles. Sa technologie dite de « deep linking » permet aux applications de se « parler » les unes avec les autres, de sorte que les mobinautes puissent, depuis une application, accéder à un point spécifique dans une autre application.

Ces liens directs et contextuels se concrétisent plus souvent en achat que lorsque le mobinaute est simplement amené sur un portail d’e-commerce, sans lien direct avec le produit.

« Le monde des applications mobiles est si fragmenté que, pour les utilisateurs, il rend les interactions entre les applications beaucoup plus difficiles que ce qu’elles devraient être », déclare ainsi Michael Jaconi, le P-DG de Button. « Notre approche répond à la question : peut-on connecter l’économie mobile d’une manière plus intelligente ? »

Pour mettre en oeuvre sa philosophie, Button essaie de s’entourer de sociétés leaders dans leurs domaines. C’est le cas du service de VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) Uber avec lequel Button a noué un partenariat. Button intègre ainsi des fonctionnalités propres à Uber dans d’autres applications mobiles (que celle d’Uber).

A titre d’exemple, en utilisant l’application Resy pour réserver une table de restaurant, le mobinaute peut connaître le tarif d’une course Uber pour s’y rendre, grâce à la technologie de Button. Il est ensuite envoyé vers l’application Uber afin de finaliser la commande.

Button désire ainsi disséminer ses « buttons » (« boutons » en anglais) à l’intérieur des applications partenaires, en les ciblant en fonction des habitudes de navigation des mobinautes ou bien du contexte (fonction de ce qu’ils sont en train de faire ou bien de lire). une démarche qui fait penser aux publicités sur internet exploitant des cookies.

Les géants de l’IT tels que Facebook et Google sont également à pied d’oeuvre sur la technologie de liens profonds. D’autres start-ups telles que URX, Quixey ou encore Branch Metrics envisagent la problématique avec des approches plus ou moins similaires.

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