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Buzcard joue de nouveau du crowfunding pour financer sa « carte ultime »

Au départ, il y a un concept innovant : celui de la Buzcard. Conçue comme un véritable outil de marketing direct, cette carte de visite 2.0 imaginée par les frères Moyal renvoie les cartes de visite classiques au passé…

Comment ? Via l’exploitation d’un QR code imprimé au dos de la buzcard qui peut être « flashé » (numérisé ou scanné) par le capteur photo de n’importe quel smartphone et renvoyé aussitôt vers une fiche contact en ligne, facile à mettre à jour et à personnaliser.

Pour les récepteurs d’une buzcard, il est possible d’aspirer en un clic les données qu’elle contient dans leur base de contacts et recevoir automatiquement une notification par e-mail dès que les informations changent (un changement de poste ou d’adresse postale par exemple).

Déjà appréciée par plusieurs dizaines d’entreprises en France, et régulièrement plébiscitée par divers magazines et concours de jeunes entreprises, la Buzcard a été notamment adoptée par Fleur Pellerin en son ministère et par Laurence Parisot, l’ex-patronne des patrons (MEDEF).

Sérial-entrepreneur, et inventeur (notamment du jeu Lettriq ), Yoram Moyal, cofondateur de Buzcard, voulait aller au-delà d’une première levée de fonds, en juillet dernier, qui lui avait déjà permis d’engranger pas moins de 260 000€ en seulement trois jours !

Cela tombe bien, certains investisseurs potentiels n’avaient pu s’engager alors.

Yoram Moyal, qui avait un autre projet dans ses cartons autour de la Buzcard, explique : « Nous avons été très agréablement surpris d’avoir créé de la frustration chez quelques dizaines de fans du concept Buzcard, qui n’avaient pas pu investir chez nous fin Juillet. Il fallait leur permettre de participer à l’aventure autrement, de devenir les premiers au monde à avoir une telle carte. »

Cet autre projet c’est celui de la « carte ultime ». Soit une Buzcard, non plus en carton mais en PVC, dont la vocation est de faire office, à tout moment et en tous lieux, de carte de visite de secours.

Ce, grâce au QR code « forever » qui la recouvre et qui renvoie vers la version en ligne et parfaitement réactualisable de cette nouvelle Buzcard.

Ainsi, plus de cartes de visite obsolètes et s’en est fini du gaspillage papier, car cette carte se « scanne » via un smartphone, avec récupération automatique du contact qu’elle héberge au sein de n’importe quel carnet d’adresses.

Yoram Moyal précise : « Il ne faut évidemment pas que je m’attende à ce que mon interlocuteur scanne un jour mon QR code. En France, très peu de personnes scannent, bien que les QR pullulent sur les 4 par 3 et dans les journaux… Quand je montre ma carte ultime j’ai tout intérêt à 1- scanner moi-même, 2- montrer le rendu à mon interlocuteur et 3- lui demander son adresse mail pour lui envoyer ma fiche-contact et surtout le transformer en follower. On a créé une sorte de Twitter inversé, en somme, où tout se joue lors de la 1ère rencontre In Real Life. »

Restait à résoudre le problème du financement particulier de ce projet tout aussi particulier. Or, les  cartes en PVC ne pouvant être produites qu’en grandes quantités, elles se retrouvent de facto destinées aux associations  et organisateurs d’évènements désireux d’apporter plus de valeur à leurs cartes de membres ou à leurs badges.

D’où l’idée qui a germé dans le cerveau fécond des créateurs de Buzcard : lancer une seconde opération « éclair » de crowfunding, via KissKissBankBank cette fois.  Et Yoram Moyal s’explique : «  Cette opération va permettre à chacun, ou chaque petite direction de se créer sa propre carte ultime, avec le design de son choix. D’ici au 31 octobre, nous regrouperons toutes les commandes sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank, puis nous lancerons notre production. »

Pari audacieux ? Sans doute, mais la start-up ne court guère de risque, étant donné qu’elle a déjà atteint 140% de son objectif de financement initial.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, 105 KissBankers ont déjà donné leur écot pour un financement de 6405 euros (l’objectif s’élevait à 4200 euros).

Pour en savoir plus : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/buzcard

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