Call centers : le gouvernement veut avancer sur le dossier du rapatriement

Pierre Trotot (DG de SFR), Martin Bouygues et Olivier Roussat (P-DG de Bouygues et DG de Bouygues Telecom), Cyril Poidatz  et Laurent Laganier (Président et Directeur de la règlementation et des relations avec les collectivités chez Iliad/Free) et Stéphane Richard et Pierre Louette (P-DG et Secrétaire général d’Orange)…

Tel devrait le « casting télécoms » pour la réunion prévue le 17 juillet au matin à Bercy avec Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, et son ministre de tutelle : Arnaud Montebourg en charge du « Redressement productif ».

Sachant que les deux représentants du gouvernement avaient reçu vendredi (13 juillet) l’intersyndicale de Bouygues Telecom puis celle de SFR.

Le gouvernement suit avec une grande attention l’impact de Free Mobile dans le secteur des télécoms qui a provoqué « une onde de choc » selon l’ARCEP dans le segment du low cost et qui a servi de prétexte à certains opérateurs de mener des initiatives de rationalisation de leur organisation (« plans de départs volontaires »).

Mais, selon Les Echos, le gouvernement cherche des pistes pour rapatrier les centres d’appels en France qui sont éparpillés dans des pays comme le Maroc et la Tunisie.

Il accepterait l’instauration d’un modèle payant de call centers basés en France si les opérateurs remplissent des critères de qualité.

Un débat en France qui commence à faire du bruit dans les pays d’implantation des centres d’assistance téléphonique dans le Maghreb.

Ainsi, en Tunisie, l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation de Tunisie en appelle à un « modèle gagnant-gagnant ».

Un ton diplomatique derrière lequel se cachent de gros enjeux de business.

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