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Cartographie : Apple ne laisse pas ses clients en Plans

Petit événement sur la planète Apple.

Le P-DG Tim Cook n’est pas resté insensible au mécontentement qu’a généré l’outil de cartographie Plans, substitué à Google Maps dans le système d’exploitation iOS 6, mais miné d’incohérences.

D’une lettre officielle publiée sur le site Internet de « la marque à la pomme », le dirigeant présente sans retenue ses plus plates excuses et se dresse par là même à l’encontre de cette politique d’inflexibilité que prônait la société sous l’ère Steve Jobs.

« Nous sommes sincèrement désolés pour cette frustration engendrée chez nos clients. » a concédé Tim Cook. Et d’ajouter : « Nous ferons tout notre possible pour corriger le tir« .

A cet effet, Apple chercherait à recruter des ingénieurs et tout particulièrement, moyennant rallonge financière, ceux ayant contribué au développement de Google Maps.

Autre angle d’attaque : solliciter le concours acharné des utilisateurs. Témoin cet appel du pied selon lequel « plus les clients se serviront de l’écosystème Plans et plus il s’améliorera« .

Mais pour l’heure, la firme de Cupertino admet un manquement à ses engagements et invite ses clients à se tourner vers d’autres solutions.

En tête de liste, Bing, MapQuest et Maze, mais aussi les cartes de Google et Nokia « via leur site Internet » (pas encore d’application disponible sur l’App Store).

Aux origines de cet imbroglio, la non-reconduction du contrat liant Apple et Google, dont l’outil Maps était implémenté par défaut dans l’iPhone depuis le premier modèle, sorti en 2007.

Avec l’avènement d’iOS 6, cette rupture devait concrétiser d’ultimes velléités d’émancipation et la reprise en main du développement d’une solution « maison ».

Mais Plans n’a pour lui ni des véhicules dédiés telles les Google Cars, ni des hommes envoyés sur le terrain avec leurs sacs à dos munis de caméras, ni même une communauté de millions d’utilisateurs pour en alimenter la base de données.

Malgré les solides fondations que constituent les données cartographiques du Néerlandais TomTom, le recours à une logique algorithmique substituant les robots au contrôle humain a accouché de nombreuses incohérences.

Entre désillusions et fous rires, les utilisateurs d’iOS 6 ont relevé des monuments rabougris ou aplatis à même le sol, des routes et bâtiments fondant comme des crèmes glacées, des zones urbaines référencées comme des espaces verts, etc.

C’est sans compter les couleurs parasites, le rendu grossier des massifs montagneux, les points d’intérêt (POI) mal référencés, des villes entières rayées de la carte ou encore des portions de terrain fantaisistes générées sait-on comment.

En réponse, Google, par la voix de son P-DG Eric Schmidt, s’en est subrepticement ri, dénonçant le manque de clairvoyance d’Apple. En outre, il ne serait pour l’heure pas question de publier sur l’App Store une application Google Maps.

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