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Chromebook : Samsung entend rester maître d’ARM

Voici tout juste un an, Samsung franchissait le Rubicon du rapport performance par watt en lançant la commercialisation d’un modèle de Chromebook sous architecture microprocesseur ARM.

Une configuration d’ensemble s’établissait autour de composants basse consommation : stockage sur SSD préféré aux disques durs magnétiques plus énergivores, mémoire vive DDR3L à l’enveloppe thermique optimisée, etc. Cette offre est aujourd’hui renouvelée avec non pas une, mais deux machines de 11,6 et 13,3 pouces.

A contre-courant de la tendance actuelle qui voit les constructeurs s’engager sur la piste Intel Haswell, Samsung implémente une puce de son cru : l’Exynos 5 Octa, qui met en oeuvre, à une fréquence maximale de 2,1 GHz, la plate-forme big.LITTLE. Cette technologie consiste à associer quatre coeurs haute performance Cortex-A15 à autant de coeurs basse consommation Cortex-A7 et à répartir les tâches en fonction des besoins, de façon transparente, dans une logique d’efficience énergétique.

Une hausse des performances devrait se faire ressentir par rapport à la génération 2013, qui embarquait un Exynos 5 Dual (deux coeurs ARM Cortex-A9 à 1,7 GHz)… et 2 Go de mémoire vive, contre 4 Go de DDR3-1600L pour la version 2014 que Samsung s’apprête à commercialiser.

D’une génération à l’autre, la plupart des changements se trouvent sous le capot, mais le design évolue aussi. On retrouve désormais (en noir ou blanc pour le 11,6 pouces ; uniquement en gris pour le 13,3 pouces) ce dos en similicuir caractéristique du smartphone Galaxy Note 3. En revanche, aucune nouveauté en matière de connectique : une interface HDMI, un connecteur audio en entrée-sortie, un lecteur de cartes et l’USB 3.0 pour l’un des deux contrôleurs embarqués.

Un point d’interrogation demeure quant aux performances du SSD de 16 Go, en eMMC. En outre, la connectivité sans fil se limite toujours, en standard, au Wi-Fi 802.11n : pas de NFC, ni même de Bluetooth et la 3G est en option. A noter que la version 11,6 pouces est sensiblement plus légère que la 13,3 pouces (1,1 kg contre 1,4 kg), mais qu’elle troque la Full HD contre un écran 1366 x 768 pixels.

Samsung met plutôt l’accent sur l’autonomie de la batterie : 8 heures en utilisation standard. C’est une heure et demie de plus que celle annoncée pour le modèle sorti début 2013. Autre indicateur en hausse, le prix : alors que la cuvée 2013 s’affichait à 249 dollars HT (puis 299 euros TTC en France), le tarif de base est cette fois fixé à 319,99 dollars HT pour le 11,6 pouces… et 399 dollars pour le 13,3 pouces. C’est plus onéreux que le Chromebook lancé fin janvier par Toshiba (279 euros TTC) ou que ceux présentés quelque semaines plus tôt par Acer, puis Dell (299 dollars HT dans les deux cas).

Samsung a opté pour un dos en similicuir.

Près de quatre ans après le démarrage commercial du premier Chromebook, l’éducation s’est imposée comme le segment de marché le plus réceptif au concept, qui promet moins de maintenance, aucune mise à jour à appliquer, un démarrage plus rapide et la rapidité d’un système non sujet à fragmentation.

Sur le principe de l’informatique légère, seules quelques composantes primordiales résident en local, sur le disque dur. Les services complémentaires sont hébergés à distance, sur les infrastructures de Google, selon le principe de la déportation applicative dans le cloud. L’utilisateur y accède via le navigateur Web Chrome, protégé de surcroît par un bac à sable (sandbox). Plusieurs milliers de programmes sont disponibles sur le magasin d’applications Chrome Web Store. Les documents sont conservés en ligne, avec de l’espace de stockage sur le service Google Drive.

Chromebook Toshiba

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Toshiba aussi
Toshiba devient le 6e constructeur à se positionner formellement sur le marché du Chromebook après Acer (2010), Samsung (2011), Lenovo, HP et Dell (2013).

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien Samsung ?

Crédit photos : Samsung

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