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Cloud computing : des experts IT prônent la prudence

Un certain nombre d’experts IT demandent de faire preuve de prudence quant à l’adoption des services hébergés sur le Web au moment où une nouvelle vague de distributeurs dévoile ses initiatives en « nuage ». Le cloud computing consiste à héberger des ressources sur un “nuage » externalisé plutôt que dans ses propres locaux.

Le système offre aux entreprises une alternative à bas prix à l’achat et à la maintenance d’une infrastructure informatique. Il permet aux utilisateurs d’accéder aux applications depuis leur PC ou mobile, de n’importe où et à n’importe quel moment. Cependant, les inquiétudes s’amplifient quant à la protection des données et aux problèmes de régulation et d’interopérabilité.

Un certain nombre d’éditeurs ou de distributeurs a annoncé des offres de cloud computing ces dernières semaines comme Amazon, Google et Oracle, suivis de près par le lancement du nouvel outil de réseau social d’IBM, appelé Bluehouse. Plusieurs cabinets d’études IT conseillent aux sociétés d’adopter ce système avec prudence.

Attention à la législation sur la protection des données

Par exemple, la société britannique Consultancy Global Secure Systems (GSS) estime que les entreprises devraient revoir leurs dispositions sur la sécurité de leur système IT avant de se jeter, même à l’essai, dans le monde du cloud computing.

David Hobson, directeur de GSS, a fait référence aux clauses du Data Protection Act qui obligent les entreprises à dire où elles stockent les données de leurs clients. Cette loi dit également que les sociétés ne peuvent pas conserver leurs données en dehors de l’Union européenne.

Le problème lorsque l’on signe avec un fournisseur de “cloud computing” est que les données de l’entreprise peuvent être conservées presque n’importe où dans le monde. En effet, les fournisseurs doivent copier les données un peu partout sur la planète pour leurs propres dispositifs de récupération et de sauvegarde, selon David Hobson.

“Notre prudence ici à GSS ne fait en aucune manière du tort à l’intégrité des nouveaux services de « cloud computing” », a-t-il déclaré. « Elle met simplement en évidence le fait que les règlements des directions d’entreprises et, bien sûr, la législation sur la protection des données doivent s’adapter à la réalité ».

Des problèmes d’interopérabilité

Richard Stallman, fondateur du projet GNU et de la Free Software Foundation, a exprimé de plus grandes inquiétudes quant à la permission allouée à un tiers d’héberger des données privées. Il conseille aux entreprises de garder avec elles les documents privés « au nom de votre liberté ».

(lire la fin de l’article page suivante)

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