Dans le sillage d’un Amazon Web Services dont la maturité donne le ton pour la concurrence, Google se montre plus agressif dans sa conquête du marché du cloud.
Le groupe Internet américain, qui doit encore faire ses preuves pour séduire les entreprises et les développeurs, prend position dans la guerre des prix et procède à des ajustements tarifaires sur son outil d’analytique BigQuery.
A compter du 1er juillet, le coût mensuel par gigaoctet stocké sur la plate-forme passera de 0,12 à 0,08 dollar, avec des baisses variables, mais similaires, selon les régions géographiques.
Les clients qui traitent de gros volumes de données pourront opter, en sollicitant expressément les équipes de Google, pour un modèle de facturation plus souple, échelonné sur le principe du tiering.
En toile de fond, l’agressivité commerciale d’Amazon Web Services, qui vient lui aussi d’appliquer une nouvelle baisse de prix, sur sa base de données relationnelle.
BigQuery s’enrichit, en parallèle, de fonctionnalités destinées à optimiser les processus d’analyse en les accélérant, mais aussi en les affinant et en permettant aux entreprises d’évaluer a priori leurs coûts.
Auparavant, le volume de résultats ne pouvait pas dépasser 128 Mo par requête. Cette capacité est désormais illimitée en utilisant la commande -allow_large_results.
Google a également renforcé l’intégration de fonctions annexes (voir la liste complète) permettant de classer et d’explorer la distribution des tables de façon plus transversale.
Grâce à une meilleure gestion du cache, BigQuery mémorise plus efficacement les dernières entrées et sorties, économisant aussi bien le temps que les coûts liés à une nouvelle analyse.
Les requêtes sont mises dans un tampon séparé pour chaque utilisateur et le cache n’est utilisé que si les tables n’ont pas changé entretemps.
L’interface graphique bénéficie elle aussi d’un lifting : elle donne dorénavant en temps réel l’estimation des coûts liés à une recherche et elle contrôle également sa syntaxe avant exécution.
Pour séduire les entreprises, Google met en place un modèle de facturation au « pay at the minute you use », à savoir par incrémentation à la minute après un minimum de 10 minutes.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : le cloud computing, ça vous parle ?
Crédit photo : bannosuke – Shutterstock.com
Quelle part d’incertitude faut-il accepter dans la mise en conformité des IA avec le RGPD…
Microsoft a dévoilé les prix des mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10.…
Docaposte a sélectionné une douzaine de spécialistes français pour créer un Pack cybersécurité spécialement étudié…
La Surface Pro 10 sera disponible le 9 avril en France. Passage en revue de…
Que réserve Office 2024 ? Une première version de test officielle sera disponible en avril.…
Microsoft Teams évolue dans une version « unifiée » qui permet de combiner les usages…