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Cloudera en Bourse : vers une IPO au rabais

La Bourse se rapproche pour Cloudera.

Le fournisseur de solutions big data a réactualisé, en date du 17 avril, son prospectus communiqué fin mars à la SEC (Securities and Exchange Commission, gendarme des marchés financiers aux États-Unis).

Il est prévu une cotation au NYSE, sous le symbole CDLR. Cloudera compte émettre 15 millions d’actions au prix unitaire de 12 à 14 dollars.

En cas d’exercice de l’option de surallocation fixée à 2,25 millions de titres, l’opération permettrait de lever jusqu’à 241,5 millions de dollars.

Dans le milieu de la fourchette, le produit net de l’IPO s’éléverait à 176 millions de dollars. Indépendamment du montant final, 1 % de l’enveloppe financera l’activité caritative de la Fondation Cloudera, créée en début d’année.

Hors stock options, la valorisation post-transaction de Cloudera s’établirait entre 1,54 et 1,79 milliard de dollars… Soit bien moins que l’estimation à 4,1 milliards récemment fournie par CB Insights.

Il est vrai que dans la fourchette de 12 à 14 dollars, l’action se négocierait à un prix bien inférieur* à celui qu’Intel avait par exemple payé en mai 2014 : 30,92 dollars pour le groupe américain, qui avait racheté, pour quelque 740 millions de dollars, près de 12 millions de titres à parts égales entre Cloudera et ses actionnaires.

Intel s’accroche

Aujourd’hui détenteur d’un peu plus de 22 % du capital, Intel en conserverait 19,4 % une fois l’introduction en Bourse finalisée. Sauf s’il dépose, ainsi qu’il en a manifesté l’intention, une offre pour acquérir jusqu’à 10 % des actions émises sur le NYSE. Dans ce cas, sa participation post-transaction avoisinerait les 21 %, surallocation incluse.

L’équipe dirigeante de Cloudera conserverait 23,2 %. Les fonds Accel et Greylock maintiendraient quant à eux une participation au-delà des 10 %.

Fondée en 2008 par des anciens d’Oracle, Yahoo, Facebook et Google, Cloudera revendique, au 31 janvier 2017 (terme de son dernier exercice fiscal), un effectif de 1 470 employés. Thomas J. Reilly (54 ans, ex-HP), dirige l’entreprise depuis juin 2013.

Les derniers résultats annuels font état d’une perte nette de 166 millions de dollars sur un chiffre d’affaires de 261 millions (dont 90 % facturés en dollars). Les pertes étaient, sur l’exercice précédent, de 187,3 millions pour un C.A. de 203,1 millions. Titres négociables compris, la trésorerie avoisine, au dernier pointage, les 250 millions de dollars.

* Fin 2016, plusieurs fonds actionnaires (Accel, Greylock, T. Rowe Price…) avaient, comme le fait remarquer le Wall Street Journal, revu à la baisse la valeur de leurs participations respectives dans Cloudera.

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